Monographie Des Palais Et Constructions Diverse De L'exposition Universelle De 1878
Bd.3

År: 1882

Forlag: Ducher & C

Sted: Paris

Sider: 64

UDK: 606.4 Mon

Søgning i bogen

Den bedste måde at søge i bogen er ved at downloade PDF'en og søge i den.

Derved får du fremhævet ordene visuelt direkte på billedet af siden.

Download PDF

Digitaliseret bog

Bogens tekst er maskinlæst, så der kan være en del fejl og mangler.

Side af 96 Forrige Næste
L’EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1878. 43 en fer dont il a été question ci-dessus et par les escaliers en pierre situés entre les murs circulaires. Les dispositions qu’il présente sont la reproduction de celles de l’élage précédent. Toutefois, le second couloir n’existe plus. Le premier couloir, en forme de croissant, communique, au moyen de trois passcrelles élablies sur les escaliers en fer, avec une galerie circulaire de 0m,70 de largeur entourant les loges, et, au moyen de quatre passages alternant avec ces passcrelles et correspondant å quatre vomitoires, il communique avec les premiers rangs de ramphilhéåtre. Enfin, au dernier étage, on ne trouve plus que le couloir en forme de croissant, auquel aboutissenl cinq vomitoires avec escaliers de 6 marches débouchant å la partie supérieure desgradins. 11 est å peine utile de dire qu’on accede å eet étage comme au précédent par les escaliers ménagés entre les murs circulaires. Quant aux tribunes, on y arrive par ces memes escaliers et par 8 escaliers métalliques en spirale avec inarches en pierre de Cruas (Ardéche), ménagés å la suite de ceux-ci dans l’intérieur des minarets. Chacun d’eux donne accés aux deux tribunes entre lesquelles il se trouve placé et communique, en meme temps, au moyen d’une porte extérieure ouverte å la base du minaret, avec la terrasse de la galerie circulaire extérieure. La décoration d’une salle aussi vaste que celle du Trocadéro offrait de grandes difficultés ; elles ont pu étre surniontées, grace au concours de plusieurs artistes éminents. Ce qui frappe d’abord le spectateur lorsqu’il est assis sur Tun des sieges, c’est le fond qu’il a devant lui. Ce fond est séparé du reste de la salle par la paroi verticale du premier mur pignon, largement ouverte par un orand arc de 30 metres d’ouverture dont les naissances se trouvent å lå metres au-dessus de la scene, et est limité par la conque dont il a été parlé précédemment. Cette paroi verticale est occupée, de chaque coté, par une colonne d’ordre ionique composite, de 7 metres de hauteur, surmontée d’une Renommée. Le grand arc est surmonté d’une archivolte ornée d’une imitation de voussoirs en pierre. Au-dessus de 1’archivolte de l’arc se trouve une surface curviligne qui s’étend jusqu’å la voüte de la salle et dont la hauteur moyenne est de 5 metres environ. Cette surface a recu une grande peinture décorative qui représente la France, sous les traits de l’Harmonie accueillant les nations. Au centre de la conque, la décoration est formée par l’orgue lui-méme avec ses tuyaux d’étain et son buffet d’une architecture fort simple. La partie voutée de la conque, ainsi que les surfaces cylindriques qui se trouvent å droite et å gauche du buffet, au-dessus des gradins, ont été ornées de peintures murales. En ce qui concerne la partie de la salle réservée aux spectateurs, voici le syslerne de décoration qui a été adopté : la paroi circulaire qui 1’enveloppe a été divisée, dans sa hauteur, en deux parlies par une puissante corniche qui regne sur son pourtour, au-dessous des tribunes. La parlie inférieure a été décorée par des couleurs vigoureuses et un peu sombres, tandis qu’on a réservé les tons clairs pour la partie supérieure qui comprend la voüte, dont la naissance est accusée par une corniche de moindre importance placée au niveau inférieur des fenétres. Le soubassement qui s’éléve jusquaux loges couvertes est peint en imitation de marbre porlor. Les loges elles-mémes, les pilastres qui les divisent et l’entablement qui les surmonté sont en bois noir incrusté de filels d’or. L’appui de ces loges et celui des loges découvertes sont garnis de draperies de velours rouge, rehaussées de crépines et galons d’or. Les séparations des loges et les murs des couloirs et passages sont pein Is en noir. Quant au mur cylindrique contre lequel s’adosse l’amphithéåtre et dont la hauteur va en augmentant depuis 1’axe principal jusqu’å la scene, il est reconvert d’une tenture de ton brun rehaussée de quelques bandes jaunes et décorée, å ]a partie supérieure, par des guirlandes dorées. Au-dessous de chacune des deux baies les plus rapprochées de 1’orchestre se trouvent, dans la hauteur du mur cylindrique dont il vient d’etre question, une loge d’avant-scéne ou tribune d’honneur dont la décoration a été éludiée avec un soin tout particulier. Les dessins la font suflisamment connaitre, sans qu’il soit besoin d’une description détaillée. La partie supérieure de la salle, y compris la voüte surbaissée, était celle qui présentait les pro biernes les plus difficiles å résoudre, en raison surtout du peu de temps dont on pouvait disposer pour les étudcs préalables et de l’impossibilité de faire des essais et des corrections sur place.