Monographie Des Palais Et Constructions Diverse De L'exposition Universelle De 1878
Bd.3
År: 1882
Forlag: Ducher & C
Sted: Paris
Sider: 64
UDK: 606.4 Mon
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L’EXPO SITION UNIVERSELLE DE 1878.
La voüte est percée, comme il a été dit, de neuf grandes baies divisées en compartiments de grandeur
convenable, par des meneaux en pierre de Pargny. Ces meneaux sont garnis de chassis métalliques qui
encadrent des vitraux ä bornes de plomb. Les verres blancs employés, d’une qualité spéciale, brisent les
rayons du soleil et ne laissent pénétrer que la lumiére diffuse. Ces vitraux sont ornementés de dessins en
verre colorié au ponrtour des meneaux.
Les baies forment, dans la voüte, des pénétrations laissant entre elles des intervalles qui ont été
utilisés pour la décoration de la salle. Elles sont entourées d’un cadre qui descend jusqu’å la grande corniche
et qui comprend les tribunes placées au-dessous d’elle et qui sont pour ainsi dire leiir prolongement. D’autre
part, on a laissé au sommet de la voüte un espace vide circulaire de 15 metres de diametre qui sert å la fois
å la décoration de la salJe et å sa ventilation. Cet espace, reconvert lui-méme par une calotte de sphere,
est en relraile sur le reste de la voüte, dont il est séparé par une corniche qui regne sur son pourtour.
Douze nervures, dont dix prennent leur origine au milieu des intervalles qui existent entre les
grandes baies, et deux autres sont placées symétriquement du coté de la scene, se dirigent vers le sommet de
la voüte. Elles sernblent former des espéces de mats qui soutiennent un vélum tendu au-dessus des spec-
tateurs. Ges mats portent sur des corbeaux au-dessus desquels se trouvent des sphinx aux ailes déployées.
Au-dessous on a placé des médaillons entourés de branches de Jaurier, de palmes et de couronnes et dans
chacun desquels on a ajusté un cartouche porlanl le nom d’un grand compositeur.
Les parlies en saillie sur la voüte ainsi que les moulures qui entoiirent les baies sont peintes en ton
d’ivoire el rehaussées de clorures. Les intervalles compris entre ces saillies sont décorés de peintures orne-
mentales sur étofle de bourre de soie et se composenl d’une riche bande rouge niellée d’or, et d’une imitation
d’étoffe tendue, d’un jaune brillant, avec bandes vertes.
La calotte centrale, dont il a déjå été fait mention ci-dessus, comporte une décoration spéciale. Douze
nervures rayoimantes, correspondant ä celles de la voüte, en constituent l’élément principal. Entre ces nervures
sont disposées des palmes et des branches de laurier. Au centre se troave un soleil monumental. Toute
celte ornementation se détache en clair sur le fond noir du comble.