Monographie Des Palais Et Constructions Diverse De L'exposition Universelle De 1878
Bd.3
År: 1882
Forlag: Ducher & C
Sted: Paris
Sider: 64
UDK: 606.4 Mon
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XIV
et celle du gaz furent séparées pour constituer un service distinct de celui
des machines, qui ne conserva que l’établissement des conduites do
vapeur.
ANNEXE N° 4
III. — GHOIX DES MOTEURS, DES GÉNÉRATEURS ET DU SYSTEME
DE TRANSMISSION
g Ier.—Moteurs
Une des premieres questions que le Comité eut å examiner fut natu
rellement celle du choix des moteurs å employer pour donner le mouve-
ment å la transmission générale. Aprés une discussion approfondie, le
Comité fut amené å reconnaitre que 1’emploi des moteurs äutres que Ja
vapeur d’eau présenterait de sérieuses difficultés d’application, entraine-
rait des dépenses considérables, tout en n’offrant, en somme, que des
avantages tres secondaries, et que les machines å vapeur devaient étre
considérées, des lors, comme présentant seules assez de garanties pour un
service régulier.
Cette premiere question résolue, le Comité eut å discuter celle de
l’unité ou de la division des moteurs. L’exemple récent fourni par
1 Exposition de Philadelphie, ou un seul moteur, une grande machine
verticale Corliss, d’une puissance nominale de 1.600 chevaux, donnait le
mouvement å tous les outils exposés dans le « Machinery Hall » avait
fiappe certains ©sprits 6t constituait^ aprømisrø vuc? un sérioux argument
pour i’adoption d’un moteur unique å 1’Exposition de Paris. Mais on ne
tarda pas å reconnaitre qu’une solution de ce genre soulevait de graves
objections; en dehors des difficultés d’installation proprement dite,
elle aurait entrainé une augmentation tres notable de dépenses, no-
tamment pour l’établissement des transmissions et eile aurait mis tous
les constructeurs, å 1’exception d’un seul, dans l’impossibilité de faire
concourir leurs machines å la production de la force motrice, e’est-
a-dire, de les exposer dans des conditions de marche réguliére, qui
sont seules de nature å fournir certains éléments d’appréciation.
Gette derniére objection parut décisive au Comité, qui crut, dés
lors, devoir émettre 1’avis suivant :
« La force motrice sera subdivisée entre un certain nombre de moteurs
« agissant chacun sur un arbre de transmission et aucun des moteurs
« admis a eet effet ne devra étre inférieur å vingt-cinq chevaux. »
Ghaque machine pouvant, au besoin_> développer une puissance
notablement supérieure å celle qui correspond aux conditions de marche
normale, le Comité ayant égard aux résultats de 1’Exposition de 1867
et aux développements probables qu’allait prendre celle de 1878, estima
qu il suffirait de prévoir, pour le service de la Galerie francaise, une
force motrice de 600 chevaux.
§2. — GÉNÉRATEURS
En raison de 1 importance spéciale que présente, dans l’état actuel
de 1’Industrie, la question de la production de la vapeur, le Comité fut
d’avis qu’il y avait lieu d’étudier les générateurs indépendamment des
appareils moteurs proprement clits et qu’il convenait, dés lors, de
faire de la production de la vapeur 1’objet d’entreprises distinctes, en
s at tachant ä multiplier, autant que possible, le nombre des systémes
de générateurs en fonctionnement et å les placer dans les meilleures
conditions pour en faciliter 1’examen comparatif.
$ 3. — Transmission
Quant ä la transmission, il fut admis qu’elle se ferait par arbres
de couche avec courroies ou engrenages et que ces arbres sur lesquels
les exposants seraient autorisés å prendre le mouvement pour leurs
appareils, seraient généralement placés au-dessus du sol, sans exclure,
toutefois, les arbres de transmission souterrains dans les parties oü il
y aurait des raisons particuliéres pour les adopter.
Enfin^ le Comité appelé å se prononcer sur l’établissement d’une
plate-forme élevée au-dessus du sol, comme celle qui existait å 1’Ex-
position de 1867, fut d’avis qu’une disposition pareille, fort coüteuse,
ne saurait étre adoptée d’une maniére générale et qu’il suffirait d’éta-
blir sur certains points, oü ce serait reconnu nécessaire, des plate-
formes partielles assez élevées pour faciliter l’étude et l’examen des
divers appareils.
Conformément å ces indications, le Directeur des Travaux prépara et
soumit å l’examen du Comité un programme pour les entreprises de
force motrice, programme qui, aprés discussion, fut adopté sous le
titre de « Conditions généncbles des marches d passer arec les exp)0-
sahts pour la mise en mouvement des appareils mécaniques. »
Les bases générales de l’organisation du service mécanique une
fois arrétées, la Direction des Travaux s’empressa de préparer les divers
projets d’installation., afin de se trouver en mesure de passer, en temps
utile, des marchés particuliers pour les différentes catégories de four-
nitures relatives å la production et å la transmission de la force'motrice.
Ges projets comprenaient la repartition des moteurs, 1’installation
des générateurs et des tuyauteries de vapeur., l’établissement des sup-
ports de transmission, les travaux de maconnerie et de charpente (pour
les fondations des supports, les égouts, les galenes souterraines, etc.) et
enfin? la fourniture des arbres de transmission.
IV
REPARTITION DES MOTEURS DANS LES GRANDES GALERIES
La repartition des moteurs dans la Galerie francaise des machines
ne présenta aueune difficulté. Cette galene se trouvant partagée par les
deux grands passages de 15 metres et par les chemins transversaux de
5 metres en 11 sections (5 de 55 metres de longueur et 6 de 50 metres),
il était naturel d’utiliser cette division, en attribuant ä chaque section un
moteur distinct, établi au milieu, de maniére å réduire au minimum les
dimensions des arbres de transmission. Le nombre des moteurs néces-
saires pour donner le mouvement å toute la galerie se trouvait, d’aprés
cela, fixé all; mais, pour satisfaire aux demandes des constructeurs, on
dut le porter å 20 (1), en admettant que chacune des sections, å l’exception
des deux extremes, serait pourvue de deux moteiirs, installés en regard
Tun de l’autre. Par suite des dispositions prises, ces deux moteurs pou-
vaient fonetionner séparément en actionnant chacun un arbre de trans-
mission distinct, ou se venir en aide, en cas d’arrét de l’un d’eux
pour une cause quelconque.
De cette admission d’un grand nombre de constructeurs å concourir
å la fourniture de la force motrice, il est résulté que la Galerie francaise
présentait tous les types de moteurs å vapeur actuellement en usage dans
l’Industrie.
Toutes ces machines, dont les puissances, dans les conditions de
marche normale, étaient comprises entre 30 et 150 chevaux, représentaient
une force motrice disponible de plus de 1.500 chevaux.
Dans la Galerie étrangére, il fut installé dix machines motrices égale-
ment de divers types et représentant ensemble une force disponible
d’environ 800 chevaux.
V
REPARTITION DES GÉNÉRATEURS POUR LES GRANDES GALERIES
g Ier. — Galerie franchise
Cinq groupes de chaudiéres établis en dehors du Palais, å une
distance de 15 metres de la petite galerie extérieure, étaient destinés å
desservir les vingt moteurs et toutes les autres machines qui devaient
(1) Deux de ces moteurs (dans les sections 1 et II) comprenaient chacun deux machines
jumelées, de telle sorte que le nombre des machines å vapeur en mouvement dans la galerie,
pour la répartition de la force motrice, était, en réalité, de 22.