Monographie Des Palais Et Constructions Diverse De L'exposition Universelle De 1878
Bd.3

År: 1882

Forlag: Ducher & C

Sted: Paris

Sider: 64

UDK: 606.4 Mon

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ANNEXE N° 4 XV marcher ä vide, en méme temps qu’å fournir la vapeur nécessaire au fonctionnement des appareils de tout genre; les chaudiéres appartenaient å six types différents, qui peuvent étre considérés comme les plus répan- dus dans 1’Industrie, savoir : 1° Chaudiéres å foyers intérieurs avec réchauffeurs; 2° — — — avec bouilleurs verticaux et chambre de combustion; 3° Chaudiéres cylindriques ordinaires å bouilleurs et réchauffeurs latéraux; 4° Générateurs dits inexplosibles; 5° Chaudiéres å foyer intérieur avec faisceau tubulaire amovible; 6° Chaudiéres tubulaires å foyer rectangulaire (type des locomotives). La surface totale de chauffe des cinq groupes de générateurs était de 1.418 metres carrés. L’importance de chaque groupe avait, d’ailleurs, été fixée d’aprés la consommation probable des classes qu’il était appelé å desservir et sa position déterminée de maniére å réduire au minimum la longueur de la conduite générale de vapeur. La conduite la plus longue était celle du groupe central qui avait å alimenter les trois sections com- prises entre les deux grands passages transversaux de 15 metres; elle atteignait 146 metres; toutes les autres avaient des longueurs inférieures å 100 metres. Grace aux precautions prises dans l’établissement de ces conduites (dispositifs de dilatation, enduits isolants, pentes convenable- ment ménagées, purgeurs automatiques aux points bas, etc.), on est par- venu å éviter toute rupture et å réduire, dans une mesure satisfaisante, les inconvénients de la condensation. g 2. — Galerie étrangére Pour la Galerie étrangére des machines, dont certaines parties étaient affectées å des nations qui n’avaient pas d’appareils mécaniques å mettre en mouvement, l’installation des moteurs et des générateurs devait étre naturellement différente de celle de la Galerie francaise. Par suite du mode de repartition entre les divers pays, on a été amené, pour la production de la force motrice, å l’établissement de quatre groupes de chaudiéres, d’une surface totale de chauffe de 1.116 metres carrés, qui ont eu å ali- menter dix machines motrices, représentant, comme il est dit plus haut, une force motrice disponible de pres de 800 chevaux. Le premier groupe de générateurs correspondait å la Grande-Bretagne; le second aux États-Unis, å la Norvége et å la Suéde; le troisiéme å l’Au- triche-Hongrie et å l’Espagne, et enfin le quatriéme å la Suisse et å la Belgique. VI. — REPARTITION DE LA FORCE MOTRICE DANS LES ANNEXES En dehors de l’alimentation des moteurs et des appareils de tous genres répartis dans les deux grandes Galenes des machines, quelques-uns des groupes de générateurs ont eu encore å satisfaire å la production de vapeur pour le service des annexes établies le long des avenues de La Bourdonnaye et de Stiff ren, annexes dont la construction avait été décidée lorsque tous les projets relatifs å la mise en mouvement des machines étaient déjå approuvés et avaient méme recu, pour la plupart, un com- mencement d’exécution. Par suite du mode de répartition adopté en dernier lieu par les divers comités d’intallation du Groupe VI, les annexes de l’avenue de La Bourdonnaye devaient, comme la grande galerie, rece- voir des machines en mouvement, et il devenait des lors nécessaire de se préoccuper de leur fournir de la vapeur et de la force motrice. On avait eu tout d’abord l’idée d’y installer des locomobiles destinées å fonc- tionner dans les conditions ordinaires, la combustion dans les foyers (1) En dehors de la Galerie et des Annexes des machines, il existait, comme il a été dit plus haut, un certain nombre d’installations particuliéres (usinepour la fabrication du pain; usine pour la fabrication de la glace ; locomobiles pour la compression de l’eau des ascen- seurs), qui consommaient une force motrice relativement considérable, laquelle ne figure pas dans nos évaluations. La méme observation s applique aux générateurs et moteurs de la distribution d’eau, de la ventilation de la Salle des fetes du Trocadéro, et enfin aux moteurs ä gaz utilisés en difterenls points du Palais et de l’exlérieur. (2) La quailtité totale de vapeur produite par tous les générateurs de la partie Francaisc du Ier mai au 10 novembre 1878 a été de 23.952.000 kilogrammes. En tenant compte des jours ayant été considérée comme ne devant pas präsenter de dangers sérieux, en raison de l’isolement des båtiments. Mais, å la suite des reclamations for- mulées par les divers Comités au sujet de la poussiere de charbon et des cendres, 1 Administration finit par consentir ä n’utiliser toutes ces loco- mobiles, å 1’exception d’une seule, que comme machines mi-fixes, en leur fournissant de la vapeur empruntée å quelques-uns des groupes de chau- diéres placés å l’extérieur. On fut ainsi amené å établir, pour ce service, trois nouvelles conduites principales qui, en raison des positions des båtiments des chaudiéres utilisées, se trouvaient présenter un assez grand développement; la plus longue atteignait 270 metres. Ces conduites eurent å alimenter sept locomobiles actionnant les transmissions et d’une puissance totale de 130 chevaux, une machine fixe servant de moteur pour une papeterie avec les cylindres sécheurs, ainsi qu’un grand nombre de locomobiles et autres appareils fonctionnant å vide. Une locomobile de 20 chevaux, mise directement en feu, comman- dait également une transmission. En dehors de ces annexes principales, celles de la berge du quai d’Orsay ont aussi donné lieu å des installations mécaniques d’une certaine importance. Le hangar consacré å la Classe de Navigation a recu une locomobile de 25 chevaux, qui était chauffée directement, et une chaudiére tubulaire de 101 metres carrés de surface de chauffe, destinée å fournir de la vapeur aux machines fonctionnant å vide et å un certain nombre d’appareils, tels que les servo-moteurs. Dans le hangar affecté aux pompes et autres appareils hydrauliques, l’installation comprenait une chaudiére de 40 metres carrés de surface de chauffe et deux locomobiles de 25 che- vaux chacune, qui étaient mises en feu. L’ensemble de tous les générateurs fonctionnant dans les différentes annexes francaises correspondait å une surface de chauffe totale de 244 metres carrés (1). Du coté de l’avenue de SufTren, certaines annexes étrangéres, celles de 1 Angleterre, des États-Unis et de la Suisse, présentaient également des machines et des appareils en mouvement. La vapeur nécessaire était prise sur les chaudiéres exterieures et amenee par døs conduites souterraines. Les machines tournaient å vide ou actionnaient directement des appa- reils ; aucune d’elles ne commandait des transmissions, de telle sorte quo, dans ces annexes, il n’existait pas de moteurs proprement dit. VIL — IMPORTANCE DE LA FORGE MOTRICE DÉVELOPPÉE En récapitulant les données relatives aux différentes installations de force motrice dans la Galerie francaise et ses annexes, on trouve que la surface totale de chauffe dont on disposait était de 1.662 metres carrés. D’aprés les chiffres de puissances accusés par les constructeurs, les vingt moteurs de la Galerie et les onze locomobiles des annexes étaient suscep- tibles de développer ensemble un travail de plus de 1.700 chevaux dans leurs conditions de marche normale. En réalité, le travail moyen réelle- inent effectué par les machines motrices n’a pas dépassé, pour la Galerie ot les annexes^ le chiffre de 784 chevaux. D’un autre coté, en évaluant, d’aprés les quantités de vapeur pro- duite, le travail total développé par les générateurs, on trouve que sa valeur moyenne a été de 1.287 chevaux (2), d’oü l’on déduitpar difference que le travail correspondant å la vapeur dépensée pour l’alimentation des machines tournant å vide et des autres appareils a été de 503 chevaux, ou, en chiffre rond, les deux cinquiémes du travail total. Le nijnie mode devaluation appliqué aux sections Étraugéres donne 6/2 chevaux pour le travail total fourni par les générateurs. La puissance développee par les moteurs a été en moyenne de 370 chevaux; par suite, d arret pour les neltoyages, des retards dans les installation s de certaines machines qui ont ren du la dépense de vapeur assez faible pendant la premiere moitié du mois de mai, on peut admettre que la production ci-dessus indiquée doit étre répartie sur 180 jours seulement, ce qui, ä raison de 7 heures de marche effective, donne pour la production moyenne par heure,20.597 kilogrammes. En évaluant la dépense de vapeur par cheval et par heure ä 16 kilogrammes (chiffre tres élevé et notablement supérieur å la consommation des bonnes machines), le nombre de chevaux correspondant a la production de vapeur conslatée se trouve étre de 1.287. Le meme mode devaluation a donné 672 chevaux pour les sections Étrangéres.