Monographie Des Palais Et Constructions Diverse De L'exposition Universelle De 1878
Bd.3
År: 1882
Forlag: Ducher & C
Sted: Paris
Sider: 64
UDK: 606.4 Mon
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ANNEXE N° 4
xvii
dont les paliers étaient fixés å la partie inférieure des chevalets et qui
commandait^ par courroie, l’arbre principal. Toutefois, dans certains
cas, oii cette disposition n’a pas pu étre employee, la commande a du
se faire directement. Quelques-unes des poulies de commande, dont le
diametre était au maximum de I^IO, ont eu å transmettre une puissance
de plus de 24 clievaux, sans ébranlement sensible des båtis.
En dehors des transmissions aériennes sur chevalets, on avait du
encore installer, dans les annexes, une transmission souterraine, sur une
longueur de 42 metres et une transmission aérienne de méme impor-
tance, avec chaises fixées sur les parois d’une cloison (hangar des pompes).
Dans les annexes des sections étrangéres, il n’a pas été nécessaire
d’établir des transmissions.
En récapitulant les longueurs des arbres des transmissions princi-
pales actionnés directement par les moteurs, dans les Galeries des ma-
chines et dans les annexes, on arrive aux chiffres suivants :
Nations ) i Transmissions aériennes...... 484 metres.
f Galerie j ,
Etrangeres ) ' — souterraines. . . . 102 —
( Galerie Transmissions aériennes........ 1.140 —
France ’ ( Transmissions aériennes...... 408 —
/ Annexes ]
[ ( — souterraines ... 42 —
Ce qui donne pour l’ensemble des transmissions....... 2.176 metres.
En 1867, la longueur totale n’était que de............. 793 metres. (1)
La fourniture des transmissions, qui s’est faite en location, a été
confiée å un grand nombre de constructeurs, qui ont été laissés libres
d’adopter, pour les divers organes (paliers, manchons d’accouplement, etc.),
les dispositions qu’ils jugeaient les plus convenables; en dehors de la
fourniture, ils avaient å leur charge l’entretien et le graissage. La marche
de toutes ces transmissions a été parfaitement réguliére pendant toute la
durée de l’Exposition et l’on n’a eu å signaler que les ruptures partielles de
deux manchons, lesquelles n’ont, d’ailleurs, donné lieu å aucun accident.
Le poids total de la fonte et du. fer employés pour la construction des
supports de transmission, dans les deux grandes galeries, s’est élevé å
857.530 kilogrammes.
La longueur de toutes les sections destinées å recevoir des machines
en mouvement étant de 785 metres, le poids moyen, par métre courant,
y compris les beffrois, se trouve ressortir å 1.092 kilogrammes. Pour les
chevalets des annexes, le poids total de la fonte et du fer était de
91.000 kilogrammes, ce qui, pour une longueur de 335 metres, donne
un poids moyen de 271 kilogrammes par métre courant; ce poids n’est
que le quart du précédent (2).
IX. — TRAVAUX DIVERS
En dehors des dépenses relatives aux travaux et aux fournitures
dont il vient d’etre question, l’Administration de l’Exposition a du
prendre å sa charge l’exécution de certains ouvrages de maconnerie,
de charpente et de fumisterie, qui se rattachaient essentiellement å la
mise en mouvement des machines et qui comprenaient: la construction
des massifs de fondalion des supports de transmission, ainsi que celle
des égouts pour l’évacuation des eaux de condensation; l’établissement
de galeries boisées, destinées å loger les tuyaux de vapeur et d’eau, les
appareils de purge, etc.; la construction de quatre grandes cheminées
dans les sections Étrangéres, et enfin celle de deux båtiments avec massifs
en briques pour générateurs.
sée souterraine, constitute par une série de cadres en bois qui suppor-
taient directement une partie des lambourdes du plancher du passage cen-
tral, tandis qu’ils soutenaient latéralement les blindages en madriers
destinés å maintenir les terres. Ging galeries transversales analogues met-
taient en communication cette galerie centrale avec les båtiments des cinq
groupes de générateurs des sections Francaises, et fournissaient ainsi les
plus grandes facilités, non settlement pour la pose, mais encore pour les
visites et les reparations des conduites de vapeur. Ces galeries, auxquelles
on pouvait accéder par un grand nombre de trappes pratiquées dans le
plancher, recevaient également les conduites d’eau å haute et å basse
pression, destinees å l’alimentation des condenseurs des machines mo-
trices et å celle des autres appareils.
Dans les annexes de l’avenue de La Bourdonnaye, ou il n’existait
qu’une seule ligne de supports de transmission, l’établissement d’une
galerie souterraine aurait entrainé d’assez grandes sujétions, sans offrir
d’ailleurs d’avantages bien sérieux. On s’est done borné å établir, pour
chacune des trois prises principales de vapeur, un passage souterrain des-
tiné å loger des tuyaux, dans l’espace compris entre le båtiment des chau-
diéres et la ligne des supports de transmission; å partir de lå, les tuyaux
remontaient au-dessus du so], pour suivre, sur tout leur parcours, les
entretoises de ces supports, auxquelles ils étaient suspendus.
Dans les sections Anglaises? l’installation d’une transmission souter-
raine a également conduit å adopter une disposition spéciale. L’axe de
cette transmission de vant se trouver ä une faible distance au-dessous du
sol, on s’est borné å établir un simple caniveau de graissage, dont le
plancher était muni d’un certain nombre de trappes et dont le radier
affleurait la surface supérieure des pierres de tail le sur lesquelles étaient
fixées les semelles des paliers. Une véritable galerie boisée transversale,
établie depuis le båtiment des chaudiéres jusqu’å l’axe du palais, était en
communication avec une série de caniveaux, å petite section, servant å
amener la vapeur et l’eau aux points oli il en était besoin. Pour toutes les
autres sections Étrangéres, la galerie boisée centrale avait été conservée.
La vapeur était amenée dans les annexes par des passages souterrains
comme ceux des annexes francaises.
L’évacuation des eaux fournies par les condenseurs des machines
motrices et par les autres appareils s’effectuait au moyen d’une série de
branchements aboutissant, en général, å des égouts en ciment de 0m,50
de diametre, établis dans l’axe des galeries boisées, å une faible profoii-
deur au-dessous du radier et venant se raccorder avec le réseau général
des égouts du Champ-de-Mars. Toutefois, dans les annexes et dans cer-
taines sections Étrangéres, ou les quantités d’eau å évacuer étaient relati-
vement peu considérables, on s’est contenté de conduites en poterie de
diametres notablement plus faibles.
L’administration de l’Exposition a du se charger, en outre, ainsi qu’il
a déjå été dit, de l’établissement des grandes cheminées destinées å des-
servir les quatre groupes de générateurs des sections Étrangéres et faire
construire, du coté de l’avenue de Suffren, deux båtiments spéciaux,
affeetés, l’un aux chaudiéres des sections Anglaises, l’autre å celles des
sections Beige et Suisse; les massifs en briques de ces derniéres chaudiéres
ont de plus été établis å ses frais. Pour les autres sections Étrangéres,
les travaux accessories relatifs å la production de la vapeur ont été exé-
cutés dans les meines conditions que pour la partie francaise, conditions
dont il est parlé ci-aprés.
Dans les galeries des machines (voir planche 43 précitée) les massifs
de fondation des deux lignes de supports des transmission se compo-
saient de simples piliers isolés, en maconnerie de béton, d’une hauteur
de 2”;50 en moyenne dans lesquels étaient logés les boulons de fixa-
tion des colonnes. An milieu de chaque section, les piliers correspondant
aux quatre colonnes d’un méme beffroi étaient réunis pour former un
massif unique.
Entre les deux lignes de piliers se trouvait ménagée une galerie boi-
X. — MARCHES RELATIFS A LA MISE EN MOUVEMENT
DES MACHINES
Les marches que 1’Administration avait å passer pour le service méca-
nique de l’Exposition se rapportaient å l’exécution des divers travaux et
fournitures qui viennent d’étre successi vement indiqués, et devaient des
lors comprendre :
(1) Le rapport des longueurs des transmissions est, comme on le voit, tres voisin
de 1/3, c’est-a-dire sensiblement le méme que celui des chiffres de force motrice dépensée
(635 et 1959 chevaux).
(2) Les vitesses de rolution etant les nienies pour les arbres des Guleries et ccux des
Annexes, les forces motrices qu’ils élaient capables de transmettre étaient dans le rapport des
quatriémes puissances des diametres (84/74), qui est (res voisin de 2. Au point de vue du tra-
vail å transmettre, chaque ligne de transmission des Galeries était done d’une puissance å
peu pres double de celles des Annexes. Si Ton remarque, d’un autre coté, qu’aux supports des
Galeries correspondaient deux lignes d’arbres, on arrive å cette conclusion que le poids des
supports par cheval disponible était tres sensiblement le méme dans les deux cas.
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