Monographie Des Palais Et Constructions Diverse De L'exposition Universelle De 1878
Bd.3
År: 1882
Forlag: Ducher & C
Sted: Paris
Sider: 64
UDK: 606.4 Mon
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XVIII
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ANNEXE N° 4
1° L’installation, l’entretien et le fonctionnement de tons les appa-
reils destines å la production de la force motrice;
2° La fourniture et la mise en place des supports de transmission;
3° Les divers travaux de macormerie et de charpente pour massifs de
fondation, égouts, galeries boisées, etc.
Les marches de la premiere categoric relatifs å la fourniture de la
force motrice clans cliaque groupe ont tons été établis d’aprés les bases
suivantes :
Les générateurs et les machines motrices, considérés comme objets
exposés, ne devaient, aux termes du reglement général, donner lieu å
auctine indemnité.
Quant aux matériaux entrant clans la construction da båtiment^ du
massif et de la clieminée des chaudiéres, de meme que ceux composant
la tuyauterie et la transmission, il fut admis qu’il en serait tenu compte
pour leur valeur en location, c’est-a-dire pour la différence entre le prix
de premier établissement et la valeur de reprise aprés emploi. Cette diffe-
rence se trouvait constituer ainsi Fun des éléments du prix å forfait å
payer pour la fourniture d’une quantité donnée de vapeur par jour;
l’autre element comprenait les frais iinmédiats de production de cette
vapeur, c’est-å-dire le prix du charbon consommé et le salaire des chauf-
feurs. En l’absence de renseignements précis sur les besoins des diverses
sections, on ne pouvait avoir la pretention de fixer å l’avance avec exac-
titude le chiffre de consommation de vapeur. On dut des lors se bonier
ä déterminer la surface de chauffe des chaudiéres de chaque groupe, de
maniére å pouvoir fournir å la rigueur une quantité de vapeur supérieure
des deux tiers å celle que,, d’aprés les probabilités, on devait considérer
comme strictement nécessaire. Cette derniére quantité, considérée comme
limite inférieure de production, fut prise comme base de fixation du prix
å forfait. Mais, par cela meme, on dut prévoir le cas oii elle viendrait å
étre dépassée et fixer en outre, comme indemnité, un prix spécial par
tonne de vapeur produite en excédent.
Les premiers marchés qui ont été passés sur ces bases se rapportaient
aux cinq groupes de générateurs å installer en dehors du Palais pour des-
servir les machines et appareils de la Galerie francaise. Les prévisions
pour l’ensemble de ces générateurs s’élevaient å 85.000 kilogrammes de
vapeur par jour; la production moyenne calculée sur toute la durée de
l’Exposition a atteint en réalité 130.000 kilogrammes, soit environ
50 p. 100 en plus. La majeure partie de cette augmentation doit étre
attribuée ä la consommation des machines et appareils des annexes de
1’avenue de La Bourdonnaye. La clause des marchés relative au paye-
ment de l’excédent de vapeur å ainsi permis de satisfaire å des besoins
imprévus et dans des conditions relativement économiques.
Pour l’annexe de la navigation et celle des pompøs, la fourniture de
vapeur a fait l’objet de marchés établis sur les mémes bases.
Dans les sections Étrangéres, deux des groupes de générateurs, celui
de l’Angleterre d’un coté et celui de la Suisse et de la Belgique de l’autre,
avaient été installés par des exposants de ces pays. Mais l’administration
a du traiter avec des constructeurs francais pour l’installation des deux
autres groupes, qui avaient ä desservir, l’un, les États-Unis, la Norvége
et la Suéde; l’autre, l’Autriche, la Hongrie et l’Espagne.
La Commission britannique s’était engagée å fournir complétement
la force motrice nécessaire å ses exposants moyennant une indemnité fixe
payée par l’Administration de l’Exposition, qui a pris en outre å sa charge
la construction dubåtimentet de la clieminée des chaudiéres, ainsi quo
1’installation des supports de transmission, l’établissement des caniveaux,
des égouts, etc.
Pour le groupe des générateurs des sections Beige et Suisse, l’Admi-
nistration a traité avec un constructeur suisse exposant, dans des condi-
tions sensiblement analogues å celles des marchés passés avec les cons-
tructeurs francais. La seule difference essentielle consistait en ce que le
prix å forfait était relativement moins élevé, FAdministration ayant du,
sur l’insistance du lournisseur, se charger de la construction du båtiment,
de la clieminée et des massifs des chaudiéres. Des cinq générateurs qui
composaient ce groupe, trois appartenaient å des constructeurs belges, un
quatriéme å un exposant suisse, de telle sorte que le constructeur chargé
de l’entreprise générale n’en possédait réellement qu’unseul.
En dehors des marchés ci-dessus définis, il en a été passé un grand
nombre d’autres pour la fourniture des moteurs et des arbres de trans-
mission qui ne se trouvaient pas déjå figurer dans les marchés de force
motrice. En principe, la fourniture d’un arbre devait seule donner lieu a
indemnité; tout marché se rapportant exclusivement å l’installation d’un
moteur ne constituait, å proprement parler, qu’un engagement de la part
du constructeur d’exécuter, å ses frais et dans des conditions cléterminées,
les travaux relatifs ä la mise en place de ce moteur; il avait également å
sa charge, comme les autres exposants, le salaire de l’ouvrier chargé de
l’entretien et du fonctionnement.
Dans les marchés des locomobiles des annexes, on avait du prévoir,
å la fois, le cas ou la vapeur nécessaire å leur mise en marche serait
fournie par leurs propres générateurs et celui ou cette vapeur serait em-
pruntée aux grandes chaudiéres. Les chifTres d’indemnité spécifiés pour
chacun de ces cas étaient naturellement tres différents.
Enfin, les marchés relatifs å la fourniture et ä la mise en place des
supports de transmission, ainsi qu’å l’établissement de tous les travaux
de rnaconnerie et de charpente pour la fondation de massifs, égouts,
galeries boisées, etc., ont été passés dans les conditions ordinaires avec
concours lirnité entre un certain nombre de constructeurs et d’entre-
preneurs.
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XI. — REPARTITION DES DEFENSES
Le total de toutes les dépenses pour la production de la vapeur et la
location des arbres de transmission, c’est-a-dire, en réalité, pour la four-
niture de la force motrice dans les Galeries des machines et les Annexes,
s’est élevé å............................................... 542.160f,51
ce qui, pour le travail moyen de 1.959 clievaux, calculé d’aprés la produc-
tion de vapeur constatée, correspond å 277 francs, environ, par cheval.
Ce prix est tres notablement inférieur å celui qui a été payé en 1867,
pour la méme unite de travail et qui était de 600 francs. Il convient, du
reste, de remarquer que la différence tieni; dans une assez grande me-
sure, å l’importance plus considérable donnée å chacun des groupes de
générateurs en 1878. Chacun de ces groupes comptait, en effet, une sur-
face de chauffe deux ou trois fois plus forte qu’en 1867, de telle sorte que,
en dehors du charbon, les dépenses å la charge du fournisseur (construc-
tion du båtiment, de la cheminée, des massifs des chaudiéres et salaires
des chauffeurs) étaient proportionnellement plus faible par cheval. D’un
autre coté, la base adoptée pour la fixation de l’indemnité, la quantité de
vapeur réellement produite, n’offrait pas un caractére aussi aléatoire que
celle de 1867, qui conduisait å payer une somme å forfait par cheval-
vapeur nominal, quel que fut, d’ailleurs, le travail réel développé, et par
cela méme, elle a permis d’obtenir des constructeurs des conditions plus
avantageuses. Malgré cela, les indemnités accordées aux fournisseurs de
vapeur ont été, d’une maniére générale, suffisantes pour qu’ils n’aient eu
réellement a supporter que les frais de transport et de montage, ainsi
C[ii6 la moins-Vciluß résultant (16 1 nsure de lems appaiøils. Ils sg sont
trouvés, en definitive, au point de vue des sacrifices å faire, dans des
conditions sensiblement analogues å celles des autres exposants.
En ajoutaut aux dépenses de fourniture de force motrice les frais
cl’établissement des supports de transmission (309.759^47), ceux des tra-
vaux de rnaconnerie, de charpente, etc. (129.937f,33), on arrive au chiffre
de 981.857f,31 pour l’ensemble des dépenses du service mécanique dans
les Galeries et les Annexes. Si l’on tient compte de la valeur des maté-
riaux qui ont été revendus par les domaines (fontes des supports, vieux
bois des galeries, etc.), et qui out produit environ 64.000 francs, la dé-
pense réelle se trouve ramenée å 918.000 francs, en chiffre rond.
Cette dépense pent se decomposer approximativement de la ma-
niére suivante :
. i Galerie............. 472.500f,00 }
Partie Francaise 1 634.000,00
I Annexes. . . •______ 161.500',00 )
a‘er*e ( ................ 284.000f,00
Annexes ' i - - -
Total égal.................... 918.000',00
I G
Partie Etrangére