ForsideBøgerL'exposition De Paris 188…quatrième volumes réunis

L'exposition De Paris 1889
Troisième & quatrième volumes réunis

År: 1889

Forlag: A La Librarie Illustree

Sted: Paris

Sider: 324

UDK: St.f. 061.4(100)Paris

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 OC L’EXPOSITION DE PARIS pavillon, dont l’architecture, élégante et sobre à la fois, ressort au milieu des pavillons co- quets et multicolores de cette partie du Champ de Mars. M. Vaudoyer a su lui donner un caractère entièrement en rapport avec sa destination : c’est le Pavillon de la Presse. Des rosaces harmonieuses courent le long de la toiture, d’une extrême simplicité. Les angles des murs, à fond blanchâtre, sont décorés de cartouches partant du sol, en rubans ininter- rompus, pour rejoindre les rosaces : sur cha- cun de ces cartouches s’étale une délicate branche de lauriers, gracieux symbole. 40,000 francs à l’hôtel L’EXPOSITION MAROCAINE de bronzes seuls sont estimés à adjugés à moins Drouot et que les la moitié ! Afin que les journalistes puissent rencontrer toujours à l’Exposition un de leurs confrères parisiens, en dehors des deux délégués per- manents, MM. Simon et Canivet, il est publié chaque mois un roulement fixant le jour où un commissaire délégué sera de service de midi à 2 heures et de 5 à 6 heures, dans le pavillon même, pour se tenir à la disposition des visi- teurs. Le Comité de la presse, présidé par M. Ilé- brard, a droit aux félicitations et à la gratitude de tous ceux, qui tiennent une plume. V.-F. M. Le pavillon se compose d’un rez-de-chaussée et de deux étages. Le rez-de-chaussée comprend : une salle du Comité de la presse, une salle de lecture et une salle de réception. Au premier étage sont : une salle destinée spécialement à la presse étrangère et le cabinet de M. Pinot, gérant du pavillon. Les bureaux du personnel sont au deuxième. Un restaurant a été annexé au pavillon; mais le public n’y pénètre qu’accompagné d’un membre de la presse. C’est là que se réunissent tous les journalistes de France et de l’étranger, là qu’ils trouvent toujours quelqu’un pour les accueillir et Le sultan du Maroc, voulant donner un té- moignage de sympathie à la France, a tenu à ce que son pays fût représenté officiellement à l’Exposition de Paris. La section marocaine, qui compte une soixan- taine d’exposants, occupe au Champ de Mars, le long de l’avenue de SufTren, une surface de 2,000 mètres carrés. Elle se compose du pavillon impérial, d’ùne grande tente marocaine, d’un bazar et d’un café-restaurant. Le style de ces divers bâtiments est le style des Maures d’Espagne de la décadence avec profusion de colonnes, portes à ogives, nefs leur offrir une cordiale hospitalité. Tout ce qui leur est nécessaire, renseignements et do- cuments, se trouve sous la main des reporters ; ce qu’il faut pour écrire, affranchir, rédiger un télégramme. Ils ont à leur disposition un bu- reau télégraphique et trois téléphones. Cette installation est commode, charmante et, ajoutons-le, luxueuse. Nous n’essaierons pas de décrire chacune des pièces du pavillon, dont l’aménagement est dû au gracieux con- cours de nombreux exposants (nous craindrions d’en oublier quelques-uns) : il nous suffira de dire que vitraux, candélabres, meubles, objets d’art, émaux et peintures, ne seraient pas surbaissées et cintre rétréci en forme de crois- sant. Dans le pavillon impérial — dont nous don- nons aujourd’hui le dessin — on ne vend aucun des objets exposés; dans le grand bazar, au contraire, des commerçants indigènes débitent leurs riches étoffes, leurs tapis étincelants, leurs marocains et leurs coussins brodés d’or et d’argent. Dans la galerie du travail, enfin, des ouvriers façonnent devant le visiteur de menus objets, tandis que dans le restaurant marocain, on va manger les plats du pays en entendant la musique indigène, la nouba. Cette exposition, d’une très grande couleur, complète l’aspect déjà si pittoresque de la rue du Caire;