En Samling Afhandlinger Om Veje 1876-1881

— 45 — en plaine ; en voici un exemple tiré de la circu- laire ministériollo du 25 avril 1839 : « Ainsi, un coté de la route lui parait plus déprimé sur « 50 ou 60 metres de longueur, il s’empresse de lerecouvrir « d’une couche de matériaux : toutes les ventures viennent « alors passer sur l’autre coté sans changer de frayé; de lå « des orniéres, non-seulement vis-å-vis de l’emploi, mais « avantet apres dans la méme direction. Il n’y a pas d’autre « moyen de reparation que de relever la pierre mal employée, « de combler les orniéres comme il vient d’etre dit; quant « au coté bas, c’est par le remplissage successif des flaches, « en commønQant par les plus profondes, qu’il doit étre re- « levé. Le rechargement general sur toute la largeur de la « chaussée a le méme inconvénient, car s’il n’existe pas « d’abord de motifs de preference pour la direction des pre- « miéres voitures, elles en créent bientot mi Irés-déterminant « en ouvrant une orniére moins tirante, dans laquelle toules « les voitures cherchent å se placer. « Ce n’est pas éviter eet inconvénient que de diviser le « rechargement general en bandes de 7 å 8 metres, inter- « rompues par des parlies non rechargées. L’orniére des « parlies recbargces se prolonge vile sur celles qui ne le sont « pas, lesyoilures dirigées par l’orniére dont elles sortent et « par celle dans laquelle elles vont entrer, se maintiennent « dans le méme frayé. Pour faire disparailre le mal, il n’y a « pas de meilleur moyen que d’en faire disparailre la cause: « il faul done enlever au racloir tous ces rechargements, au « moins tout ce qui serail encore mobile. » Cos prescriptions ministerielles sont un chef- d’æuvre de stylo el de pratique, on ne pent done rien faire de mieux que de s’y conformer å la lettre. 1880. 1., KÄRNTNERSTRASSE 34.