Kosmos III
Udkast til en physisk Verdensbeskrivelse

Forfatter: Alexander Von Humboldt

År: 1859

Serie: Kosmos

Forlag: F.H. Eibe

Sted: Kjøbenhavn

Udgave: Andet Oplag

Sider: 166

UDK: 50 Gl.

DOI: 10.48563/dtu-0000166

Tredie bind. Oversat af C. A. Schumacher.

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Si au contraire on dirige la lunette å une étoile qui sein- en verra le centre de l’image lumincux et obscur par intermit- Dans la position ou le centre de l’image est occupé par un . lumincux, on verra se point disparaitre et renaitre successive- Cette disparition ou réapparition du point central est la preuve Pour bien concevoir Nous avons dit seid, parce que la différence de refringence qui corre- spond å la destruction du rayon rouge, n’est pas la méme que celle qui améne la destruction du rayon vert, et réciproqaement. Mainte- nant si des rayons rouges sont détruits, ce qui reste, sera le blåne moins le rouge, c’est-å-dire du vert. Si le vert au contraire est detiuit par interference, l'image sera du blåne moins le vert, c’est- a-dire du rouge. Pour expliquer pourquoi les planctes å grand dia- metre ne scintillent pas oa trés peu, il faut se rappcler que le disque peut étre consider« comme une aggrégation d’éioiles ou de petits points qui scintillent isolément; mais les images de differentes cou- leurs que chacun de ces points pris isolément donnerait, empictant les unes sur les autres, formeraient du blåne. Lorsqu'on place un diaphragme ou un bouchon percé d’un trou sur l’objectif d’une lunette, les éloiles acqniérent un disque entouré d'une série d’anneaux lumi- neux. Si l'on enfonce l’oculaire, le disque de l’éloile augmente de diametre, cl il sc produit dans son centre un trou obscur; si on Penfonce davantage, un point lumincux se substitue au point noir. Un nouvel enfoncement domic naissance å un centre noir, etc. Pre- nens la lunette lorsque le centre de l’image "est noir, et visons å une étoile qui ne scintille pas: le centre restera noir, comme il l’était au- paravant. lille, teneo. point ment directe de 1’interference variable des rayons. l'absence de lumiers au centre de ces images dilalées, il faut se rap- peler que les rayons léguliérement réfractés par l’objectif ne se reu- nissent et ne peuvent par consequent interferer qu’au foyer : par con- sequent les images dilalées que ces rayons peuvent produire, restc- raient loujours pleines. (sans trou). Si dans une certaine position de l’oculaire un trou se présente au centre de l’image, c’est que les rayons réguliérement réfractés interférent avec des rayons diffractes sur les bords du diaphragme circulaire. Le phénomcne n’est pas con- stant, parce que les rayons qui interférent dans un certain moment, n'interférent pas un instant aprés, lorsqu’ils onl iraversé des couches atmosphériques dont le pouvoir réfringent a varié. On trouve dans celle experience la preuve manifeste du röte que jouc dans le phenomene dø la scintillation l'inégale réfrangibilité des couches atmosphenques traversées par les rayons dont le faisceau est trés étroit.“ „Il résulte de ces considerations que «'explication des scintillation ne pent étre ratlachée qu’aux phénoménes des interferences lumi- neuses. Les rayons des étoiles, aprés avoir traverse une atmosphere