Kosmos III
Udkast til en physisk Verdensbeskrivelse

Forfatter: Alexander Von Humboldt

År: 1859

Serie: Kosmos

Forlag: F.H. Eibe

Sted: Kjøbenhavn

Udgave: Andet Oplag

Sider: 166

UDK: 50 Gl.

DOI: 10.48563/dtu-0000166

Tredie bind. Oversat af C. A. Schumacher.

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106 K „Des phénomcnes de la Polarisation colorée donnent la certitude que le bord du soleil a la méme in tensi té de lumiére que le centre; car en pla^ant dans le Polariscope un segment du bord sur un seg- ment du centre j’obtiens (comme effet complémenlaire du rouge et du bleu) un blåne pur. Dans un corps solide (dans une boule de fer chaufTée au rouge) le méme angle de vision embrasse une plus grande étendue au bord qu’au centre, seion la proportion du Cosinus de l’angle: mais lians la méme proportion gussi le plus grand nombre de points materiels éméUent une lumiére plus faiblc en raison de leur obliquité. Le rapport de l’angle esl naturellement le méme pour une sphere gazeuse; mais l’obliquité ne produisant pas dans les gaz le méme c flet de diminution que dans les corps solides, le bord de la sphere gazeuse serail plus lurnineux que le centre. Ce que nous ap- pelons le disque lumineux du Soleil, est la Pholosphére gazeuse, comme je I'gj prouvé par le manque absolu de traces de polarisation sur le bord du disque. Ponr expliquer done l'égalité d'intensité du bord et du centre indiquée par le Polariscope, il faul admetlre une enve- loppe exlérieute qui diminue (éteint) inoins la lumiére qui vient du centre que les rayons qui viennent sur le long trajet du bord å l’oeil. Cette enveloppe exlérieure forme la couionne blanehålre dans les eclip- ses totales du Soleil. — La lumiére qui émane des corps solides et liquides incandescens, est pat tieilement polarisée quand les rayons ob- servés forment, avec la surface de sortie, un angle d’un petit nombre de degrés: inais il n’y a aueune trace sensible de polarisation lors- qu’on regarde de la méme inaniérc dans le Polariscope des gaz en- flammés. Cette experience demontie que la lumiére solaire ne sort pas d’une masse solide ou liquide incandescenie. La lumiére ne s’en- gendre pas uniquement å la surface d-s corps; une portion nait dans leur substance méme, celle substance füt-elle du platine. Ce n’est done pas la decomposition de l’oxygcne ambiant qui don ne la lumiére. L'émission de lumiére polarisée par le fer liquide est un effet de in- fraction au passage vers un moyen d’une moindre densilé. Pariout ou il y a réfraclion, il y a production d’un peu de lumiére polarisée. Les gas n’en donnent pas, parce que leurs couches n’ont pas assez de densité. — La lune suivie pendant le co urs d’une lunaison entiére ofTre des c flets de polarisation, exceplé å l’époque de la p'.eine lune et des jours qui en approchent beaueoup. La lumiére solaire trouve, surtout dans les premiers et der niers quarliers, å la suiface inégale (muntagneuse) de noire Satellite des inelinaisons de plans eonvenables pour produhe la polarisation par reflexion.“ 55 (S. 266.) Sir John Herschel, Astron. Okserv. made at the Cape of Good Hope § 425 p. 434; Outlines of Astr. § 395 p. 231. Sam ml. Fizeau og Foucault i C o m p t e s ren-