Om Strømningsforholdene
almindelige Ledninger og i Havet

135 215 Extrait d’un mémoire sur les lois des courants dans les conduites ordinaires et dans la mer • par M. A. Coldhig. J ai donné en 1863, dans la Société des Sciences, el, quelques mois plus tard, dans la réunion des naturaiistes scandinaves å Stockholm, un court exposé de mes recherches sur le mouvement des corps fluides, recherches dont je m’étais occupé pendant plusieurs an- nées, et dont les resultats m’avaient paru dignes d’etre soumis ä la Société. Ce qui constitue le caraclére de ce travail, c’est qu’il ne suppose pas, comme d’autres travaux antérieurs du meine genre, que toutes les parties d’un courant soient animées de la méme vitesse, car il doit précisément son origine ä ma conviction que cette maniére de voir ne pent conduire qu’exceptionnellement å des resultats exacts. Mes re- cherches sont basées sur les differents mouvements que prennent les filets liquides ou éléments de courant, et s’appuient sur cette vérité bien connue qu’un corps quelconque, et, par consequent aussi, une partie quelconque d’un fluide, ne se meuvent avec une vitesse constante que lorsque la force accélératrice est egale å la resistance. Dans le cas d’un courant coulant en vertu de la pesanteur sur une surface plane qui oppose une résistance au mouvement de l’eau, il était facile de determiner comment ce mouvement varie avec la profondeur lorsque la vitesse du courant est constante dans toutes ses parties, et, en pouisuivant eet ordre d’idées, je fus conduit å la loi de la varia- tion de la vitesse avec la profondeur, lorsque le courant se mcut dans une conduite cy- lindrique u section circulaire compléternent remplie par le liquide. Ces recherches emprun- tønt un plus grand intérét å la circonstance que les lois auxquelles je suis ainsi arrive par des considerations théoriques, soot confirmees par les experiences qui, dans ces der- niers temps, ont été exécutées en France par le capitaine Boileau et l’inspecteur general Darcy. Ces lois du mouvement de 1’eau peuvent s’exprimer par la formule: (7—v)2 = Æ02yæ3; Vidensk. Selsk. Skr. 5 Række, nnlurvidensk. og malhern. AM. 9 B. III. og