Om Strømningsforholdene
almindelige Ledninger og i Havet

Forfatter: A. Colding

År: 1870

Forlag: Bianco Lunos Bogtrykkeri ved F. S. Muhle

Sted: Kjøbenhavn

Sider: 151

UDK: 532.5

Vidensk. Selsk. Skr. 5 Hække, naturvidenskabelig og mathematisk Afd. 9 B. III

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 216 i. 136 La théorie montre en outre que les lois du mouvement de dans laquelle V est la vitesse des elements de courant dont le mouvement est le plus rapide; v, la vitesse ä la profondeur x\ -j-, la pente de l’eau par pied courant, et K2 une grandeur qui depend seulement de la nature et des dimensions de la conduite, de la profondeur du courant, etc. La théorie montre en outre que les lois du mouvement de l’eau sur une surface plane sont renfermées dans la loi générale du mouvement de 1 eau sur une surface cylindrique, lorsqu’on suppose le rayon du cylindre egal å l’infini. Darcy, qui a établi expérimentalement ]a formule donnée plus haut pour les con- duites cylindriques, avait en méme temps cherché ä determiner KJ au moyen de quelques experiences faites avec 4 espéces differentes de tuyaux, et avait trouvé que KJ était inversement proportionnel au carré du rayon de la conduite. 11 en résultait, d’aprés la théorie, que, pour les conduites planes, Æ02 devait également élre en raison inverse du carré de la profondeur du courant. Mais deux series d’expériences exécutées par Boileau avec des conduites planes faisaient au contraire supposer que £02 était inversement pro- portionnel simplement å la profondeur du courant. II y avait done désaccord entie les resultats des deux expériinentateurs, el il s'agissait de savoir laquelle de ces deux hypo- theses était la bonne. Plusieurs circonstances me dormant lieu de croire que celle de Darcy ne pouvait étre exacte, je pris pour point de depart les expériences de Boileau, et considérai 7TO2 comme inversement proportionnel ä la profondeur du courant, ce que je fis avec d’autant moins de scrupule que celle hypothése s’accordait avec les experiences de Darcy presque aussi bien que la sienne propre. Je poursuivis alors mes recherches stir cette base, et, aprés beaucoup de difficultés, arrival ä divers resultats qui en somme étaient si bien d’accord avec Fexpérience, que je ne songeai pas å la possibility que 1’hypothese de Boileau put étre inexacte. Ce fut seulement plus tard, lorsque j’abordai l’étude des courants marins, qu’il s’cleva sans cesse de nouvelies difflcultés que je cherchai bien d’abord å vaincre, mais qui devinrent de jour en jour plus insurmontables, jusqu a ce qu’enfin il n’y eut plus ä douter de (inexactitude de mes calculs, puisqu ils conduisaient ä des résultats qui étaient en-contradiction manifeste avec les faits. La théorie devait done étre inexacte; toutefois, comme je ne pouvais croire quelle filt complétement ä rejeter, puisque, dans un si grand nombre de circonstances, elle s était nwntrée d’accord avec fexpérience, j’essayai par divers moyens de découvrir Terreur que je devais avoir commise. Mais toutes mes tentatives restérent sans resultat, el j’étais sur le point de renoncer å résoudre le probléme auquel j’avais déja consacré tant de temps, lorsque l’idée m’élant venue d’examiner ce qui adviendrait si je rejetais la determination de KJ par Boileau et adoptais l’hypolhése de Darcy — bien qu’elle me parüt encore étre une impossibilité — je reconnus avec aulant de joie que de surprise qu’elle faisait dispa- raltre non seulement toutes les grandes difficultés que j’avais rencontrées jusqu’alors, rnais aussi toutes les contradictions qui s’étaient presentees a moi comme une suite inevitable de cette hypothése, et, å partir de ce moment, les résultats du calcul se sont partout montres étre dans le plus parfait accord avec ce qui se passe dans la nature. La circonstance que les expériences de Darcy sont presque aussi bien satisfaites, soit qu’on suppose — proportionnel ä la lre ou å la 2de puissance de la profondeur du