Om Strømningsforholdene
almindelige Ledninger og i Havet

137 _____ ___________ ___________ 217 courant, me fit penser qu’on s’approcherait davantage de la réalité en exprimant cette grandeur par un binöme du Ier et du 2d degré, el c’est ce qui a été complétement con- firmé par les faits. En determinant les constants du binorne d’aprés les resultats des experiences de Darcy, on trouve que la loi du mouvement de 1’eau, dans des tuyaux cylin- driques d’un rayon R, avec un coefficient de résistance m. et une vitesse v0 ä la surface de la conduite, pent étre représentée par la formule V— v — 6,8]/m . v0 R / V 62,5 + 117,7 . R ’ V étant la vitesse suivant 1’axe, a laquelle répond x = 0. Cette formule s’applique également an mouvement de 1’eau dans les conduites planes en y désignant par R la profondeur du 6 8 courant; settlement le coefficient devient alors ~ 4,8 an lieu de 6,8. (v \ -y I, qui répond ä un point quelconque d’tine conduite donnée entiérement remplie par le courant, est indépendant de la vitesse du courant, fait que les experiences de Darcy confirment d’une maniere remar- quable. Ce rapport nous fournit ensuite les moyens de determiner la valeur du coefficient de résistance m pour les differentes espéces de tuyaux qui out été employes par Darcy, et on trouve ainsi que pour les vieux tuyaux............................m = 0,0120 å 0,0080 les tuyaux neufs............................m = 0,0050 å 0,0033 les tuyaux neufs et vernissés...............m = 0,0033 å 0,0025 valeurs qui sont tout-å-fait indépendantes du diametre de la conduite. Pour les conduites planes en bois, on trouve, d’aprés Ies experiences de Boileau, que m = 0,0160 ä 0,0090, tandis que la résistance de Fair, suivant le meme auteur, correspond ä m = 0,0003 ä 0,0002. L’inspecteur général Darcy est malheureusement mort depuis; mais les recherches qu’il avail commencées sur les couranls out été continuées par l’ingénieur frangais Bazin, qui en 1865 a publie un grand ouvrage sur les resultats d’un nombre considerable d’ex- periences exécutées avec des conduites d’espéces tres diverses. Quelque interessantes d’ailleurs que puissent étre ces recherches, on n’y trouve cependant ni le coup d’æil ni la grandeur de conception qui distinguent les travanx de Darcy. Parrni les experiences qui presentent le plus d’intérét, il y en a quelques lines commencées par Darcy et que Bazin a terminées; telles sont les recherches relatives au mouvement de 1’eau dans des conduites rectangulaires, oil on a determine la vitesse en 45 points symétriquement répartis. II en résulte que, pour ces conduites, comme pour / V \ les conduites circulaires, le rapport (y I est indépendant de la vitesse absolue du cou- rant; et si I’on compare les resultats des experiences sur le mouvement de 1’eau dans les conduites planes avec ceux que donnent les formules théoriques, on trouvera que ces derniers s’accordent si complétement avec les expériences, que la difference entre les • 28* ________________ _______________________________________________________________________________________