Om Strømningsforholdene
almindelige Ledninger og i Havet
Forfatter: A. Colding
År: 1870
Forlag: Bianco Lunos Bogtrykkeri ved F. S. Muhle
Sted: Kjøbenhavn
Sider: 151
UDK: 532.5
Vidensk. Selsk. Skr. 5 Hække, naturvidenskabelig og mathematisk Afd. 9 B. III
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vitesses calculées et observées, en chacun des 45 points mentionnés ci-dessus, tombe en
de^a de la lirnite des erreurs d’observation. Cel accord est surtout remarquable pour la
conduite dont Darcy se servil en 1857 pour exécuter ses recherches. En 1859, Bazin en
entreprit de semblables avec une conduite rectangulaire plus petite; mais il n’a pas fait
un aussi grand nombre d’expériences, et ses erreurs d’observation sont plus grandes que
celles de Darcy. En determinant Ies coefficients de resistance de ces conduites, on trouve
que pour celles de Darcy m = 0,0104, tandis qu’il s’éléve å 0,0180 pour celles de Bazin.
Bazin a execute une quantité considerable d’expériences sur le mouvement de Feau
dans des conduites ouvertes, et croit d’aprés cela devoir admettre que les lois de ce mou-
vement different essentiellement de celles qui se rapportent aux conduites entiérement
remplies; mais il est certainement dans Terreur.
On posséde les resultats d’un grand nombre d’anciennes mesures de courants que
Bruning, vers la fin du siécle dernier, a entreprises dans différents fleuves, savoir le Rhin,
le Waal etc. Elles ont été exécutées avec beaucoup de soin, mais, comme il est facile
de le prévoir, elles sont pourtant tres défectueuses. Elles méritent néanmoins d’attirer
l’attention, en partie parce que, pour chaque section du courant, la vitesse a été déterminée
de demi pied en demi pied, depuis la surface jusqu’au fond, sur une serie de perpendicu-
laires — les imperfections que présente la mesure de la vitesse perdent par la beaucoup de
leur importance — en partie surtout parce que les courants examinés par Bruning avaienl
une profondeur qui atteignait jusqu’ä 23 pieds. En appliquant la théorie å ces courants,
et notamment en determinant les constantes des formules å l’aide des mesures de Bruning,
on trouve que les vitesses calculées et observées sont ä loutes les profondeurs aussi con-
cordantes qu’on puisse le désirer, et eet accord fournit ainsi une nouvelle preuve de l’ex-
actitude de la théorie. Le coefficient de résistance w, calculé d’aprés les mesures de
Bruning, varie entre 0,0250 et 0,0080, soil en moyenne 0,0160; et comme la résistance
au fond de ces courants doit sans doute se rapprocher de celle que rencontre un courant
marin en coulant sur une masse d’eau placée au-dessous, et qui ne partieipe pas au mou-
vement, j’ai lieu de croire que la valeur limite m — 0,025 correspond assez exactement å
la résistance que subissent les courants coulant librement dans la mer.
Aprés m’étre ainsi assure que la théorie qui precede s’accorde avec l’expérience
partout ou celle-ci existe, j’ai cherché å determiner les lois du mouvement de l’eau dans
des courants ä vitesse variable. En considérant le cas le plus simple de ce genre, savoir
celui ou la conduite est une surface plane — j’ai déjå auparavant traité ce cas par l’an-
cienne théorie — on trouve que les lois des courants, d’aprés la nouvelle théorie. sont
complétement d’accord avec les faits observes dans la nature, et par consequent cette
théorie pent étre regardée comme dormant Implication de tons les courants permanents.