Om Strømningsforholdene
almindelige Ledninger og i Havet

Forfatter: A. Colding

År: 1870

Forlag: Bianco Lunos Bogtrykkeri ved F. S. Muhle

Sted: Kjøbenhavn

Sider: 151

UDK: 532.5

Vidensk. Selsk. Skr. 5 Hække, naturvidenskabelig og mathematisk Afd. 9 B. III

Søgning i bogen

Den bedste måde at søge i bogen er ved at downloade PDF'en og søge i den.

Derved får du fremhævet ordene visuelt direkte på billedet af siden.

Download PDF

Digitaliseret bog

Bogens tekst er maskinlæst, så der kan være en del fejl og mangler.

Side af 168 Forrige Næste
225 145 de l’Öuest ä l’Est. Si l’on décompose cette force en deux autres rectangulaires, dont l'une dirigée suivant le courant, et qu’on suppose que ce dernier ait dans le sens de son cours one pente on trouve que sa surface doit presenter de gauche ä droite, (ZX, et perpendiculairement a la direction du courant, une elevation y dont la valeur esl donnée par (equation h sin Ö sin2«», v ............................... 9~l ~~ 13750 et que la masse liquide est poussée en avant par une force [ sin Osin « cos æ. v du 1 13750 h dl9.l qui, suivant ma théorie, conduit ä l’équation suivante du mouvement du courant: p_V2 o,O16 P + F. F0 + 702 2 . sin Ö sin w cos to Tz+F0 " -.J ; 3 -----Sg-----------H+ 13750 ig x ■ • • (u) oil u est la pente du courant sur la longueur 2, II sa profondeur, Fo sa vitesse initiale et V sa vitesse finale aprés avoir parcouru le chernin Z. Eufin si, d aprés la théorie, on pose pour le debit du courant par seconde Q = 0,82 V.H.l.....................................(C) on aura les formules fondamentales qui donnent les lois de la marche des courants marins sur toute la surface du globe, Tangle 0, qui est positif dans l’hémisphére boreal et négatif dans l’hémisphére austral, ayant ses valeurs comprises entre 0 et 90°, tandis que 1’angle suivant la direction du mouvement, peut se trouver dans le Ier, 2e, 3e on 4e quadrant. Il résulte de ces trois formules que tons les courants de l’hémisphére nord, quelle que soit leur direction, ont une surface qui va en remontant de gauche å droite, et que la force résultant de la rotation de la terre en accélére ou en retarde la marche, suivant qu’ils se meuvent dans le Ier et le 3e, ou dans le 2e et le 4e quadrant, d’oü il suit qu’un mouvement dans un de ces derniers quadrants n’est possible que lorsque le courant dis- pose d’une pente suffisante ou d’une force äquivalente due, par exemple, ä 1’action du vent, au poids spécifique de l’eau de mer, etc. Lorsque Ie courant suit le méridien, 1’inclinaison de sa surface, perpendiculairement å sa direction, est un maximum, mais la rotation est du reste sans influence sur son cours. Lorsque le courant coule perpen- diculairement au méridien, la pente -y = 0, et la rotation est en somme sans in- fluence sur son cours. Si nous considérons maintenant le cours du Gulf-stream depuis sa sortie du golfe du Mexique, nous voyons que, dans son trajet de Bernini ä St. Augustine par le détroit de la Floride, oil il se dirige droit au Nord, le courant n’est sollicité que par une différence de niveau qui, ainsi qu’il a été dit plus haut, peut, pour cette étendue, étre évaluée ä 6 29*