Om Strømningsforholdene
almindelige Ledninger og i Havet
Forfatter: A. Colding
År: 1870
Forlag: Bianco Lunos Bogtrykkeri ved F. S. Muhle
Sted: Kjøbenhavn
Sider: 151
UDK: 532.5
Vidensk. Selsk. Skr. 5 Hække, naturvidenskabelig og mathematisk Afd. 9 B. III
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de l’Öuest ä l’Est. Si l’on décompose cette force en deux autres rectangulaires, dont
l'une dirigée suivant le courant, et qu’on suppose que ce dernier ait dans le sens de
son cours one pente on trouve que sa surface doit presenter de gauche ä droite,
(ZX,
et perpendiculairement a la direction du courant, une elevation y dont la valeur esl
donnée par (equation
h sin Ö sin2«», v ...............................
9~l ~~ 13750
et que la masse liquide est poussée en avant par une force
[ sin Osin « cos æ. v du 1
13750 h dl9.l
qui, suivant ma théorie, conduit ä l’équation suivante du mouvement du courant:
p_V2 o,O16 P + F. F0 + 702 2 . sin Ö sin w cos to Tz+F0
" -.J ; 3 -----Sg-----------H+ 13750 ig x ■ • • (u)
oil u est la pente du courant sur la longueur 2, II sa profondeur, Fo sa vitesse initiale
et V sa vitesse finale aprés avoir parcouru le chernin Z. Eufin si, d aprés la théorie, on
pose pour le debit du courant par seconde
Q = 0,82 V.H.l.....................................(C)
on aura les formules fondamentales qui donnent les lois de la marche des courants marins
sur toute la surface du globe, Tangle 0, qui est positif dans l’hémisphére boreal et négatif
dans l’hémisphére austral, ayant ses valeurs comprises entre 0 et 90°, tandis que 1’angle
suivant la direction du mouvement, peut se trouver dans le Ier, 2e, 3e on 4e quadrant.
Il résulte de ces trois formules que tons les courants de l’hémisphére nord, quelle
que soit leur direction, ont une surface qui va en remontant de gauche å droite, et que la
force résultant de la rotation de la terre en accélére ou en retarde la marche, suivant
qu’ils se meuvent dans le Ier et le 3e, ou dans le 2e et le 4e quadrant, d’oü il suit qu’un
mouvement dans un de ces derniers quadrants n’est possible que lorsque le courant dis-
pose d’une pente suffisante ou d’une force äquivalente due, par exemple, ä 1’action du
vent, au poids spécifique de l’eau de mer, etc. Lorsque Ie courant suit le méridien,
1’inclinaison de sa surface, perpendiculairement å sa direction, est un maximum, mais la
rotation est du reste sans influence sur son cours. Lorsque le courant coule perpen-
diculairement au méridien, la pente -y = 0, et la rotation est en somme sans in-
fluence sur son cours.
Si nous considérons maintenant le cours du Gulf-stream depuis sa sortie du golfe
du Mexique, nous voyons que, dans son trajet de Bernini ä St. Augustine par le détroit de
la Floride, oil il se dirige droit au Nord, le courant n’est sollicité que par une différence
de niveau qui, ainsi qu’il a été dit plus haut, peut, pour cette étendue, étre évaluée ä 6
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