Om Strømningsforholdene
almindelige Ledninger og i Havet

Forfatter: A. Colding

År: 1870

Forlag: Bianco Lunos Bogtrykkeri ved F. S. Muhle

Sted: Kjøbenhavn

Sider: 151

UDK: 532.5

Vidensk. Selsk. Skr. 5 Hække, naturvidenskabelig og mathematisk Afd. 9 B. III

Søgning i bogen

Den bedste måde at søge i bogen er ved at downloade PDF'en og søge i den.

Derved får du fremhævet ordene visuelt direkte på billedet af siden.

Download PDF

Digitaliseret bog

Bogens tekst er maskinlæst, så der kan være en del fejl og mangler.

Side af 168 Forrige Næste
224 144 meuvent sans résistance, ou si elles en rencontrent une et subissent Taction de certaines forces, el nous savons encore meins quelle est l’origine de ces forces, leur grandeur etc. Cette ignorance au sujet de Faction quo la rotation dø la terre excrce sur les couiants, est due évidemment aux connaissances incomplétes qu’on ayait des lois du mouvement des fluides dans les courants; car si i’on avail pu établir qu’une pareiile force devait étre en jeu, on en aurait sans doute bientot déterminé la véritable expression. La chose est en effel bien simple; si nous supposons qu’un éiémenl de courant coule de l’équateur dans la direction du méridien dans un canal limité, eet élément tournera comme la terre avec une vitesse de l’Ouest å l’Est = 0 désignant la latitude et R le rayon terrestre. Aprés un temps dt, pendant lequel l’élément en question arrivera ä la latitude ø-f-dø, il se comportera ä l'égard des parois du csnai comme s il élait sournis ä une force qui, dans le temps dt, lui communiquerait un accroissement de vitesse ^^sinø.dø de l’Ouest å l’Est, l’élément étant suppose parfaitement libre. La force qui résulte de la rotation de la terre pent done étre représentée par * “ 86400 S‘" ° U) “ 86IÖÖ8'"8-” V étant la vitesse dans le canal considéré. Mais le mouvement n’étant pas libre, puisque l’élément materiel que nous considérons est force de se mouvoir dans un canal du Sud au Nord, il exercera par unité de masse contre les parois du canal une pression ip dirigée de l’Ouest ä l’Est. Si eet element, comme nous l’avons suppose, fait partie d’un courant assujetti å circuler dans un canal, il est évident que la surface de l’eau y remonlera de gauche å droite, et si nous désignons la hauteur oü elle remonle par 7z, pour une largeur du canal = 1, nous aurons: ' h sinö.v = 13750‘ La trajectoire étant la nierne, il est clair que la surface du courant doit presenter la meme pente, qu’il se rneuve dans un canal ou coule Hbrement au milieu de la mer. Mais il n’est pas moins évident que, quelle que soil la situation de cette trajectoire a la surface du globe, l’élément qui au temps t se trouve a la latitude 0, et, aprés le temps inflniment petit dt, arrive ä la latitude ö + do, doit, sous 1’influence de la rotation de la terre, se mouvoir de la méme maniére que si la terre étant immobile, il était poussé de l’Ouest ä l’Est par une force 2nR . dü sinö.sinw.v = 864ÖOSinÖdT “ 13750 ’ ou v designe encore la vitesse de l’élémenl considéré et m Tangle que fait la direction de la trajectoire parcourue avec la parlie orientale du cercle de latitude. Mais nous pourrons par suite faire abstraction de la rotation de la terre, et considérer celle-ci comme im- mobile, si, aux autres forces qui agissent sur I’eau, nous ajoutons la force ip agissant