Om Strømningsforholdene
almindelige Ledninger og i Havet

Forfatter: A. Colding

År: 1870

Forlag: Bianco Lunos Bogtrykkeri ved F. S. Muhle

Sted: Kjøbenhavn

Sider: 151

UDK: 532.5

Vidensk. Selsk. Skr. 5 Hække, naturvidenskabelig og mathematisk Afd. 9 B. III

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Side af 168 Forrige Næste
226 146 pieds. Dans ce parcours, le courant presente de l’Ouest ä l’Est une elevation dont la valeur totale est de 1,3 pied environ. De St. Augustine å la baie de New-York, le Gulf-stream se dirige vers le N. ().; dans tout ce parcours, il est entrainé par la rotation de la terre avec une force correspon- dant ä une pente de 9 å 10 pieds, et remonte, de gauche å droite, de 1,2 pied. De la baie de New-York, le Gulf-stream court å l’Est vers les cotes d’Europe, et, dans tout ce trajet, obéit ä (impulsion de la force de rotation, qui le reléve de gauche å droite d une hauteur totale de 1 pied environ. Arrive en vue de l Europø, le courant sc divise en deux branches å peu pres égales dont 1 une, sous 1 influence de la pesanteur diminuée de Faction de la rotation terrestre, court au S. E. vers la cöte d’Afrique avec une élévation de gauche å droite, tandis que l’autre est forcée de longer les cötes de la Grande-Bretagne en suivant une direction plus septentrionale å cause de la resistance que les terres lui opposent, et subit Taction de la force de rotation qui la fait avancer vers le Noid en la relevant de gauche å droite de 1| pied vers la terre. Si l’on cherche å eva- luer 1’influence que la rotation terrestre exerce sur le Gulf-stream depuis St. Augustine jusqu au 60° degré de Lat. N., on trouve que cette force est ä peu pres la méme que celle qui agirait sur le courant, si, entre ces deux points, dont la distance est de 950 milles environ, 1 Allantique présentait une difference de niveau de 25 pieds. Lorsque le Gulf-stream a dépassé l’extrémité nord de l’Ecosse, la resistance qui l’obligeait de prendre une direction plus septentrionale disparalt, et, å partir de ce moment, le courant principal incline plus å l’Est vers les cötes de la Norvége, qu’il longe ensuite au N. E. en remon- tant vers la terre å cause de la rotation. Une autre branche du Gulf-stream est arrétée par (Islande dans sa marche vers le Nord, et se dirige au N. O., en luttant contre la ro- tation terrestre qui la reléve vers la cöte sud et sud-ouest de l’Islande; elle doit par con- sequent presenter une pente vers le N. O. jusqu’au courant polaire. Si nous considérons maintenant [es courants polaires, et notamment celui qui du Spitzberg descend au S. O. le long de la cöte grøniandaise jusqu’au cap Farvel, nous voyons que ce courant re^oit (impulsion de la force de rotation, et remonte de 1 pied environ vers la cöte orientale du Grønland, effet qui cesse toutefois des qu’il a dépassé la pointe méridionale de ce pays. Aussitöt que la resistance qui forgait le courant å suivre la cöte en marchant au S. O. disparalt, il ne peut plus continuer la méme route, et se dirige å l’Ouest vers le Labrador, en partie par suite de la rotation terrestre, en partie parce'que le niveau en est alors plus élevé que celui des eaux du détroit de Davis. Aprés s’étre avance un peu dans le détroit, le courant polaire rencontre les courants venant du Nord par la baie de Baffin, et se joint å eux pour descendre au S. E. le long de la cöte du Labrador, vers laquelle il se reléve en vertu de la rotation de la terre. Durant ce trajet, et jusqu ä son arrivée dans les parages de Terre-Neuve, il est refoulé par la force de rotation, et doit par consequent presenter une pente tout Ie long du détroit de Davis et de la cöte orientale de Terre-Neuve jusqu’au Gulf-stream. Pendant qu’il descend au Sud en longeant cette cöte, le courant polaire est relevé vers la terre par la rotation ter- restre; mais aussitöt qu’il a dépassé le cap Race, cette résistance disparalt tout-å-coup, et on voit se reproduce le méme phénoméne qu'au cap Farvel. Le courant s’infléchit