Om Strømningsforholdene
almindelige Ledninger og i Havet
Forfatter: A. Colding
År: 1870
Forlag: Bianco Lunos Bogtrykkeri ved F. S. Muhle
Sted: Kjøbenhavn
Sider: 151
UDK: 532.5
Vidensk. Selsk. Skr. 5 Hække, naturvidenskabelig og mathematisk Afd. 9 B. III
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pieds. Dans ce parcours, le courant presente de l’Ouest ä l’Est une elevation dont la
valeur totale est de 1,3 pied environ.
De St. Augustine å la baie de New-York, le Gulf-stream se dirige vers le N. ().;
dans tout ce parcours, il est entrainé par la rotation de la terre avec une force correspon-
dant ä une pente de 9 å 10 pieds, et remonte, de gauche å droite, de 1,2 pied.
De la baie de New-York, le Gulf-stream court å l’Est vers les cotes d’Europe, et,
dans tout ce trajet, obéit ä (impulsion de la force de rotation, qui le reléve de gauche å
droite d une hauteur totale de 1 pied environ. Arrive en vue de l Europø, le courant sc
divise en deux branches å peu pres égales dont 1 une, sous 1 influence de la pesanteur
diminuée de Faction de la rotation terrestre, court au S. E. vers la cöte d’Afrique avec une
élévation de gauche å droite, tandis que l’autre est forcée de longer les cötes de la
Grande-Bretagne en suivant une direction plus septentrionale å cause de la resistance que
les terres lui opposent, et subit Taction de la force de rotation qui la fait avancer vers le
Noid en la relevant de gauche å droite de 1| pied vers la terre. Si l’on cherche å eva-
luer 1’influence que la rotation terrestre exerce sur le Gulf-stream depuis St. Augustine
jusqu au 60° degré de Lat. N., on trouve que cette force est ä peu pres la méme que
celle qui agirait sur le courant, si, entre ces deux points, dont la distance est de 950
milles environ, 1 Allantique présentait une difference de niveau de 25 pieds. Lorsque le
Gulf-stream a dépassé l’extrémité nord de l’Ecosse, la resistance qui l’obligeait de prendre
une direction plus septentrionale disparalt, et, å partir de ce moment, le courant principal
incline plus å l’Est vers les cötes de la Norvége, qu’il longe ensuite au N. E. en remon-
tant vers la terre å cause de la rotation. Une autre branche du Gulf-stream est arrétée
par (Islande dans sa marche vers le Nord, et se dirige au N. O., en luttant contre la ro-
tation terrestre qui la reléve vers la cöte sud et sud-ouest de l’Islande; elle doit par con-
sequent presenter une pente vers le N. O. jusqu’au courant polaire.
Si nous considérons maintenant [es courants polaires, et notamment celui qui du
Spitzberg descend au S. O. le long de la cöte grøniandaise jusqu’au cap Farvel, nous voyons
que ce courant re^oit (impulsion de la force de rotation, et remonte de 1 pied environ
vers la cöte orientale du Grønland, effet qui cesse toutefois des qu’il a dépassé la pointe
méridionale de ce pays. Aussitöt que la resistance qui forgait le courant å suivre la cöte
en marchant au S. O. disparalt, il ne peut plus continuer la méme route, et se dirige å
l’Ouest vers le Labrador, en partie par suite de la rotation terrestre, en partie parce'que
le niveau en est alors plus élevé que celui des eaux du détroit de Davis. Aprés s’étre
avance un peu dans le détroit, le courant polaire rencontre les courants venant du Nord
par la baie de Baffin, et se joint å eux pour descendre au S. E. le long de la cöte du
Labrador, vers laquelle il se reléve en vertu de la rotation de la terre. Durant ce trajet,
et jusqu ä son arrivée dans les parages de Terre-Neuve, il est refoulé par la force de
rotation, et doit par consequent presenter une pente tout Ie long du détroit de Davis et
de la cöte orientale de Terre-Neuve jusqu’au Gulf-stream. Pendant qu’il descend au
Sud en longeant cette cöte, le courant polaire est relevé vers la terre par la rotation ter-
restre; mais aussitöt qu’il a dépassé le cap Race, cette résistance disparalt tout-å-coup,
et on voit se reproduce le méme phénoméne qu'au cap Farvel. Le courant s’infléchit