Om Strømningsforholdene
almindelige Ledninger og i Havet

Forfatter: A. Colding

År: 1870

Forlag: Bianco Lunos Bogtrykkeri ved F. S. Muhle

Sted: Kjøbenhavn

Sider: 151

UDK: 532.5

Vidensk. Selsk. Skr. 5 Hække, naturvidenskabelig og mathematisk Afd. 9 B. III

Søgning i bogen

Den bedste måde at søge i bogen er ved at downloade PDF'en og søge i den.

Derved får du fremhævet ordene visuelt direkte på billedet af siden.

Download PDF

Digitaliseret bog

Bogens tekst er maskinlæst, så der kan være en del fejl og mangler.

Side af 168 Forrige Næste
151 231 résulte que cette vitesse le long du Gulf-stream doit étre de | pied par seconde environ. Mais si la branche retrograde du Gulf-stream se dirige au S. O. avec une pente de | pied ä son bord oriental, il s’ensuit en outre que la profondeur du courant doit étre de 76 pieds. En determinant de la méme maniére cette profondeur pour un certain nombre de points d’une section transversale, et en calculant d’aprés ces données le débit total du cou- rant, on trouve qu’il s’éléve å 410 millions de pieds cubes par seconde, ce qui Concorde parfaitement avec le resultat auquel on devait s’attendre. Si Ton cherche ensuite comment les divers éléments du courant chaud de surface se meuvent sous Faction réunie de la pente et de la rotation terrestre, on constate que ce courant doit suivre le cours du cou- rant polaire qui en absorbe peu å peu les eaux, lesquelles y pénétrent par le bas, l’eau du courant étant plus dense que celle du courant polaire, et on trouve en méme temps qu’en affluant ainsi vers le courant polaire, l’eau doit se répandre sur tonte l’Atlantique jusqu’ä Terre-Neuve. Aprés avoir ainsi montre que la théorie qui precede rend compte d’une maniére assez complete de tous les mouvements des courants marins, j’ajouterai en terminant qu’il est fort possible, vu notre connaissance imparfaite de la rnarche de ces courants, que beau- coup de details soient tres différents de ce qui a été expose ci-dessus; mais, en ce qui concerne le point principal, je crois pouvoir exprimer la certitude que les lois des courants marins sont bien telles que j’ai essayé de les établir. Que ces lois soient également applicables aux courants de l’atmosphére, c’est une chose evidente, et nous avons å peine besoin de rappeler que, dans les periodes ou les differences de temperature å la surface du globe étaient plus grandes qu’å present, tons ces courants étaient bien plus forts et d’une nature bien autrement énergique.