Om Strømningsforholdene
almindelige Ledninger og i Havet
Forfatter: A. Colding
År: 1870
Forlag: Bianco Lunos Bogtrykkeri ved F. S. Muhle
Sted: Kjøbenhavn
Sider: 151
UDK: 532.5
Vidensk. Selsk. Skr. 5 Hække, naturvidenskabelig og mathematisk Afd. 9 B. III
Søgning i bogen
Den bedste måde at søge i bogen er ved at downloade PDF'en og søge i den.
Derved får du fremhævet ordene visuelt direkte på billedet af siden.
Digitaliseret bog
Bogens tekst er maskinlæst, så der kan være en del fejl og mangler.
230
150
par 65° de Lat. N., ä 1’ouest de I’lslande, a un niveau de 3| pieds plus élevé que celui
de I’Atlantique å Terre-Neuve, et qu’il se dirige au S. O. avec tine vitesse de | de pied
par seconde, on voit clairement qu’il obéit jusqu’au cap Farvel ä l’impulsion de la rotation
terrestre. En outre, si nous évaluons, d’aprés Irminger, la largeur du courant ä 40 milles,
et supposons que la moitié de l’eau que le Gulf-stream apporte dans la mer Glaciale,
ainsi que la moitié de celle qui y tombe sous forme de pluie ou de neige, retourne vers
le Sud avec ce courant — tandis que l’autre moitié descend par la baie de Baffin — on
trouve alors que la force de rotation reléve le courant polaire, dont la profondeur peut étre
estimée a 1000 pieds, de 1 pied au-dessus de son bord oriental, et, en considérant la
vitesse du courant comme constante jusqu’a la pointe méridionale du Grønland, on arrive
å ce resultat que, Ie long de son bord oriental, qui se confond naturellement avec l’At-
lanlique, sa surface doit aller en montant jusqu’au Cap Farvel, savoir de 3| pieds jusqu’a
5 pieds au-dessus du niveau de l’océan å Terre-Neuve. Si, aprés avoir doublé Ie cap
Farvel, le Gulf-stream descendait tout droit vers Terre-Neuve, l’eau, dans le détroit de Davis,
devrait monter å line hauteur suffisante pour empécher le courant de se mouvoir dans une
direction plus occidentale. Mais comme l’eau, dans le détroit de Davis, ne peut pas avoir
un niveau plus élevé que celui qui est nécessaire pour pousser vers le Sud les masses
d’eau affluentes aussi rapidemcnt qu’elles affluent, et qu’il ne faut pour cela, au 63° degré
de Lat. N., qu’une pente de 3 pieds | au-dessus du niveau de la mer ä Terre-Neuve,
le courant polaire, en arrivant au cap Farvel, présenle vers le détroit de Davis, une pente
de 2 pieds | le long de la cote grønlandaise, el de 1 pied | le long de son bord oppose,
et par suite de celle pente remonte dans le détroit de quelques degrés de latitude. Mais
comme la baie de Baffin et le détroit de Davis, ainsi qu’il a été dit plus haut, sonl tra-
verses par un courant polaire descendant vers le S. E., il doit y avoir une pente dans
cette direction, et c’est pour cela que le courant de la cöte orientale du Grønland, aprés
avoir remonté quelque temps le détroit de Davis, est forcé de courir å l’Ouest vers la cole
du Labrador, qu’il longe ensuite vers le Sud en se réunissant avec le courant de la baie
de Baffin. Les deux courants polaires réunis, dont le debit peut étre evalue ä 1200 millions
de pieds cubes par seconde, ont une largeur de 50 milles, une vitesse de de pied par se-
conde et une profondeur de 250 brasses environ; ils courent au S. E. sous (influence de la
rotation terrestre qui les reléve vers la cote du Labrador et celle de Terre-Neuve, et conti-
nuent en longeant cette derniére leur route vers le Gulf-stream, jusqu’a ce qu’ils aient
doublé le cap Race, ou ils s’infléchissent vers l’Ouest en se dirigeant sur la Floride.
Si maintenant nous revenons au courant chaud qui du Gulf-stream contourne
le sud de Flslande, et de lå se répand peu å peu sur les eaux froides de I’Atlantique,
nous voyons qu’å son arrivée ä la pointe méridionale du Grønland, il remonte de
gauclie ä droite, du Gulf-stream au cap Farvel, de 2 pieds | environ, ce qui montre
bien qu’il se dirige réellement au Sud. Mais cette élévation de gauche å droite nous
permet en outre de nous rendre mieux compte des conditions des courants. En efl’et, le
bord occidental du courant chaud accompagnant le courant polaire, il doit, le long de ce
dernier, avoir une profondeur de 1000 pieds et une vitesse de f de pied, et comme la
vitesse du courant diminue réguliérement en s’approchant du Gulf-stream, el que tous les
elements de courant suivent jusqu’au cap Farvel une direction ä peu pres parallele, il en