ForsideBøgerNapoleon 1er Et Son Temps

Napoleon 1er Et Son Temps

Forfatter: Roger Peyre

År: 1888

Sider: 885

UDK: 910

Editor Firmin-Didot et Cie

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94 NAPOLEON I»1’. Chabron sont blessés. L’armée est épuisée. La présomption de nos forces nous était utile, et on publiait å Paris dans des discours officiels lue nous ne somines que 30.000 hommes... Ce qui reste de braves voit la mort infaillible au milieu de chances si persistantes et avec des forces inférieures. Peut-étre l’heure du brave Augereau, de l’in-trépicle Masséna, de Bertliier est-elle prés de sonner. Alors. que de-viendront ces braves gens? Cette idée me rend réservé; je n’ose plus affronter la mort, qui serait un sujet de découragement et de malheur pour ce qui est l’objet de mes sollicitudes. » Il annongait cependant qu’il allait tenter un dernier effort. En apprenant la défaite de leurs compagnons d’armes, on avait vu, å Bergame, Crémone, Milan, Lodi, Parme, Bologne, les blessés, les malades å peine guéris quitter les höpitaux pour venir reprendre lem-rang. « Les blessures d’un grand nombre de ces braves étaient en-core saignantes, dit Bonaparte, et ce spectacle touchant remplissait mon arne des plus vives emotions. » Le 14 novembre, å la nuit tombante, le camp de Vérone prit les armes: trois colonnes se mirent en marche dans le plus grand silence, traversérent la ville, passérent l’Adige sur trois ponts et se formérent sur la rive droite. L’heure du départ, la direction, qui est celle de la retraite, le silence que garde Fordre du jour, contrairement l’habi-tude constante d’annoncer qu’on va se battre, la situation des affaires, tout enfin annonce qu’on se retire. Ce premier pas de retraite entraine nécessairement la levée du siége de Mantoue et présage la perte de l’Italie. Ceux des habitants qui plagaient dans les victoires des Frangais l’espoir de leurs nouvelles destinées suivent inquiets et le cæur serré les mouvements de cette armée qui empörte toutes leurs espérances. Mais, au lien de suivre la route de Pescliiera, l’armée prend tout å coup å gauche, longe l’Adige et arrive å Ronco, oii des ponts ont été jetés sous la direction d’Andréossy. L’armée frangaise se trouve sur l’autre rive, aprés avoir tourné par la gauche la position des ennemis. Le cliamp de bataille est porte sur des cliaussées entourées de vastes marais, ou le nombre aura pen d’effet, inais ou le courage des tetes de colonnes décidera tout.