KIVOLI.
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la clef de la position et l’objectif de l’ennemi. D’autre part, on savait que Provera avait bordé sa droite sur ]a rive gauche du bas Adige, mais de ce coté il n’y avait eu qu’un combat de tirailleurs. Bonaparte en conclut que l’ennemi opérait avec deux corps, le principal sur le Monte-Baldo et un plus petit sur le bas Adige. Il pensa qu’Auge-reau suffirait å disputer le passage å Provera, mais le danger était imminent du c6té de Rivoli. En effet, c’était sur ce plateau que Fen-
Fig. 34. — Le champ de bataille de Rivoli et une partie de la vallée de 1’Adige. D’aprés une aquarelle de Bagetti.
nemi clevait réunir ses colonnes et nous écraser par la supériorité de ses forces.
Le plateau de Rivoli, bordé å Fest par la vallée de l’Adige qu’il surplombe, est dominé å l’ouest et au nord-ouest par la petite chaine du Monte-Baldo, dont les points culininants s’élévent å 2.000 métres au-dessus du niveau de la mer et dépassent de 1.700 métres en-viron la surface du lac de Garde. Le Tasso, petit cours d’eau qui clescend des pentes méridionales du Monte-Baldo pour se jeter dans l’Adige, le limite au sucL Les sentiers qui traversent le Monte-Baldo et peuvent servir de passage å 1 infanterie sont impraticables å la cavalerie et å l’artillerie, mais ils viennent se réunir prés de Rivoli å la grande route de Trente. Cette route suit d’abord la rive droite