ForsideBøgerNapoleon 1er Et Son Temps

Napoleon 1er Et Son Temps

Forfatter: Roger Peyre

År: 1888

Sider: 885

UDK: 910

Editor Firmin-Didot et Cie

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104 NAPOLEON I". de loin aux soldats qui l’entourent en disant : « Ceux-lå sont a nous. » Il ne se préoccupe pas non plus des soldats de la rive gauche, qui ne peuvent agir que par les boulets incertains d’une artillerie éloignée et tirant de bas en haut. C’est sur Oskay, Liptay, Kolbos et Quasda-novich qu’il concentre ses efforts. Le combat est acharné; Masséna, Joubert, avec leur infanterie, Lassalle, a la tete de ses hussards, font des prodiges. Le général en chef lui-méme fut å. deux ou trois reprises entouré d’ennemis et eut plusieurs chevaux tues sous lui. Cepen-dant, å 2 lieures de l’aprés-midi, le succés était décidé : les troupes venues de Monte-Baldo et celles qui arrivaient d’Incanale regagnaient å la håte, sans avoir pu se rejoinclre. les chemins par lesquels elles étaient venues; tout était pris, tué ou culbuté. Les troupes de Lusi-gnan, foudroyées par quinze piéces de canon, étaient rejetées sur la réserve de Rey et obligées presque toutes de mettre bas les armes. Bonaparte laissa Joubert et Rey continuer la poursuite et, avec la division Masséna, il reprit, le soir méme, la direction de Mantoue. Ces troupes s’étaient battues le 13 janvier devant Vérone, avaient marclié tonte la nuit du 13 au 14 pour arriver å Rivoli; elles avaient com-battn toute la journée du 14 et elles allaient encore marcher tonte la nuit du 14 et la journée du 15 pour combattre encore le 16 devant Mantoue. « Ce n’est pas tant avec nos bras qu’avec nos jambes qu’il gagne des batailles, » disaient les soldats. Mais de cette activité dé-pendait le succés final de la Campagne. En effet, Provera, dont les Frangais avaient plus d’une fois eu l’oc-casion d’apprécier la bravoure et Fénergie, avait surpris le passage de 1’Adige å Anghiari, et, quoique vivement poursuivi par Augereau, marchait å la délivrance de Mantoue. Il arrivait par la route de Le-gnano et comptait surprendre le faubourg de Saint-Georges, occupé seulement par 1,500 Frangais sous le commandement de Miollis, et protegé par une simple ligne de circonvallation. Ce poste fut sauvé par la présence d’esprit d’un tambour et dun sergent. Miollis ne se gardait que du coté de la ville, sachant qu’une division défendait 1’Adige. Le 16, å l’aube, Hohenzollern, avec l’avant-garde, s’était pré-senté å ]a porte de Saint-Georges å la tete d’un régiment ayant des