ForsideBøgerNapoleon 1er Et Son Temps

Napoleon 1er Et Son Temps

Forfatter: Roger Peyre

År: 1888

Sider: 885

UDK: 910

Editor Firmin-Didot et Cie

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Side af 994 Forrige Næste
196 NAPOLEON Ier. nouvelle impulsion aux travaux. Pendant son absence, une Hottille anglaise s’était montrée devant Suez et avait été repoussée par 1 artil-lerie de la place ; un imposteur qui se disait descendu du ciel, l’ange El Modhy, soutenu par le fanatisme de quelques milliers d Arabes, s em-para de Ramanieh, y massacra 400 bommes, mais vint échouer a Damanhour; ses partisans se dispersérent et lui-meme, ne voulant pas tenter une seconde fois la fortune, alla se cacher au fond du désert. En nierne temps, le gcnéral Belliard s’emparait de la place importante de Kosseir, dont la prise était indispensable au succés de la Campagne, car eile fermait complétement l’entrée de 1 Égypte du coté de la mer Rouge, comme El Arisch la défendait du coté de la Syne. Les révoltes incessantes de Mourad bey dans la haute Égypte n a\ aient eu d’autres résultats que de l’obligar å, se réfugier dans les oasis. La pacification de l’Égypte était chose assurée. Malgré son échec devant Acre, Bonaparte ne renongait pas ses desseins grandioses. 11 avait perdu 5.300 liommes; il en de-mandait 6.000 au Directoire pour remplacer ses pertes et pro-mettait que si on en ajoutait 15.000 il irait partout, meine å Cons-tantinople; il demandait aussi des canons, des outils, des fusils. Mais le Directoire ne pouvait rien pour lui; il avait å, lutter contre une koalition victorieuse qui semblait clevoir menacer nos frontieres dans un temps fort proche. De plus, une nouvelle armée turque venait de débarquer dans la rade d’Aboukir, et c était de ce coté que Bonaparte clevait porter toute son attention. Protégé par l’artillerie anglaise, l’ennemi clébarque en bon ordre et prenel avec une rare intrépidité le fort meme d’Aboukir; puis il s’éta-blit solidement dans sa conquéte et appuie sa droite sur la mer, sa gau-che sur le lac Madyeh. Une teile position était singulierement dan-gereuse si l’armée turque ne pouvait soutenir le choc des Frangais, car dans ce cas elle n’avait d’autre espoir que dans le fort d’Aboukir, qui ne pouvait contenir tant de moncle. Bonaparte comprend l’avantage que lui laisse Mustapha, le général de cette armée. Le 25 juillet, il est en présence des retranchements des Tures; Lansen attaque la gauchede front, tandis que quelques escadronsde cavalerie latournent