La Fnis et l’Abondance sous le gouverncment consulaire rappellent en France les Lettrcø, les Sciences, le Conunerce et les Arts.
Gravure de la collection Hennin.
CHAPITRE CINQUIÉME.
INSTITUTIONS DU CONSULAT.
NAPOLEON ET LES PAKTIS. — NAPOLEON ET LE CONSEIL d’ÉTAT. — LE CONCORDAT.
LE CODE CIVIL. — AMNISTIE. — LÉGIOX D’HONNEUR.
oesque, aprés avoir suivi l’histoire poli-tique et militaire du Consulat, on passe å l’histoire intérieure, on a peine å com-prendre comment un chef d’État, si bien entouré qu’il fut, a pu suffire å une teile tåche.
Ce qui caractévise l’esprit de Bonaparte plus encore que l’universalité et la pénétration de son génie, c’est, disait Ræderer, « la force et la Cons
tance de son attention. Il pouvait passer dix-huit heures de suite au travail, å un méme travail, ä des travaux divers. Je n’ai jamais vu son esprit las, je n’ai jamais vu son esprit sans ressort, méme dans la fatigue du corps, méme dans l’exercioe le plus violent, méme dans la colére. Je ne l’ai jamais vu, distrait d’une affaire par une autre, sortant de celle qu’il discute pour songer å celle qu’il vient de discuter ou å laquelle il va travailler. Les nouvelles heureuses ou malheureuses de l’Égypte ne sont jamais venues le distraire du Code civil, ni le Code civil des combinaisons qu’exigeait le salut de l’Égypte. Jamais homme ne fut plus entier ä ce qu’il faisait et ne distribua mieux