ForsideBøgerNapoleon 1er Et Son Temps

Napoleon 1er Et Son Temps

Forfatter: Roger Peyre

År: 1888

Sider: 885

UDK: 910

Editor Firmin-Didot et Cie

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340 NAPOLEON Ior. apporté dans sa composition un soin particulier; il y appela les lioni-mes les plus versés dans les diverses branches du gouvernement. On y vit, en service ordinaire ou extraordinaire, pour la législation : Merlin, Portalis, Thibaudeau, Réal, Treilhard, Bigot de Préameneu; — pour la guerre : Lacuée, Brune, Marmont, Gouvion Saint-Cyr, Mathieu Dumas, plus tard, Andréossy, Gassendi, et l’intendant général de la maison de l’Empereur, Daru; — pour la marine: Fleurieu, Ganteaume; — pour l’ad-ministration : Ræderer, Regnier, Regnault de Saint-Jean d’Angely; — pour la science: Chaptal, Fourcroy.« Les princes de la famille de frapo-léonqui se trouvaient å Paris assistaient aux séances, dit Pelet; l’Em-pereur y admettait aussi les princes étrangers qui venaient le visiter. On y a vu pendant assez longtemps le prince de Bade et le prince de Baviére, aujourd’hui roi, qui semblaient envoyés å l’école du grand homme pour apprendre å régner. » Chaque fois qu’une nouvelle pro-vince fut ajoutée å l’Empire, il lui demanda ce qu’elle avait de mieux pour enrichir son Conseil d’Etat. Corvetto, qui fut ministre de Louis XVIII, vint de Genes. Florence envoya Corsini; Turin, Saint-Marsan; la Hollande, Appelius : tons bommes d’un mérite tellement distingué, que, rentrés cliez eux aprés la chute de l’Empire, ils furent iionimés ministres par leur souverain, malgré les préventions que leur service en France semblait clevoir faire naitre contre eux. Aussi le Conseil d’État occupait-il dans l’attention et (estime publi-ques une place plus grande que le Tribunat, quoique cette assemblée représentåt (opposition et qu’elle comptåt parmi ses membres des hommes comme Joseph Chénier, Andrieux, Daunou, Ginguené, le phi-losophe Laromiguiére, Stanislas de Grirardin, le marquis de Chauvelin, l’ancien ambassadeur å Londres en 1792, l’économiste Jean-Bap-tiste Say et Benjamin Constant. Il était méme plus considéré que le Sénat. Et cependant le Sénat formait une réunion d’hommes d’élite, teile que l’histoire en présente peu de semblables : on y voyait Sieyés, Berthollet, Laplace, Moage, Tracy, Cabanis, Kellermann, Lacépéde, Lagrange, Darcet, Frangois de Neufchåteau, Daubenton, Bougainville, le banquier Perrégaux, Tronchet, le peintre Vien. Il est vrai que le Sénat intervenait peu dans le gouvernement. On a retrouvé dans cette