ForsideBøgerNapoleon 1er Et Son Temps

Napoleon 1er Et Son Temps

Forfatter: Roger Peyre

År: 1888

Sider: 885

UDK: 910

Editor Firmin-Didot et Cie

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NAPOLEON Pr. 58ß (1) Il est le freie de Frédéric Oberlin qui, pasteur du Ban-de-la-Roche (vallée supérieure de la Schirmek), civilisa sa paruisse et fut le bienfaiteur de la contrée.- la philologie grecque et latine, avec Jacques Oberlin (1), Brunck, les Schwei-ghceuser, et Schcell, dont les consciencieuses histoires de la littérature grecque et de la littérature latine peuvent étre encore consultées avec fruit. Un Allemand, Auguste de Schlegel, déjå célébre dans son pays, prenait rang patmi les écrivains frängais en publiant en notre langue une comparaison de la Phedre d’Euripide et de la Phedre de Racine, oü l’auteur fran§ais était sacrifié ä son modele grec. Son Cours de littérature dramatique (1809-1811) fut traduit en fran-gais des 1814, et les discussions que ce livre souleva contribuérent ä donner une vive impulsion å la critique littéraire en France, surtout å la critique de l’anti-quité. Histoire. — Le gouvernement faisait continuer les grands recueils de documents dont les troubles de la Révolution avaient arrété la publicalion, le Recueil des historiens de la France, le Recueil des ordonnances des rois de France, YHistoire littéraire de la France. Quelques autres grandes collections étaient entreprises sans l’appui du gouvernement; par exemple, la Biographie universelle, rédigée par les premiers écrivains du temps, sous la direction de Michaud, avait déjå 18 volumes en 1814. Napoléon attachait une grande importance ä ce que l’histoire fut enseignée dans un sens conforme å l’esprit du gouvernement. Sainte-Beuve, dans son étude sur Fontanes, cite une curieuse note dictée par l’Empereur å, Bordeaux, le 12 avril 1808, et adressée au ministre de l’intérieur. Il s’agissait de la demaude faite par M. Halma, bibliothécaire de l’Impératrice, d’étre nommé continuateur de Velly, Villaret et Garnier, ainsi que du président Hénault pour l’A brégé chronologique. Le ministre Cré-tet avait pensé qu’il n’y avait pas lien de donner suite ;i cette demande, par la raison que ce n’était pas au gouvernement ä intervenir en pareille occasion. Ce ne fut pas l’opinion de l’Empereur. « Je n’approuve pas, dit-il, les principes énoncés par le ministre de l’intérieur. Il est de la plus grande importance de s’assurer de l’esprit dans lequel écriront les continua-teurs. La jeunesse ne peut bien juger les faits quc’d’aprés la maniére dont ils lui seront présentés. La trompet en lui retragant des souvenirs, c’est lui préparer des erreurs pour l’avenir. J’ai chargé le ministre de la police de veiller ä la continuation de Millot, et je désire que les deux ministres se concertent pour faire continuer Velly et le président Hénault. » Snit uti large tableau de la maniére dont doivent étre présentées les diverses époques de l’histoire de notre pays jusqu’en l’an VIII, terme de l’ouvrage.« Il faut, dit-il, faire sentir å chaque ligne l’influence de la cour de Rome (on voit bien que l’on est en l’an VIII)... On doit peindre les massacres de septembre et les horreurs de la Révolution du méme pinceau que l’Inquisition et le massacre des Seize. Mais il faut avoir soin d’éviter toute réaction qh parlant de la Révolution; aucunhomme ne pouvait s’y opposer... Il faut faire remarquer le désordre perpétuel des finances, le chaos des assemblées provinciales, les prétentions des parle-ments, le défaut de regle et de ressorts dans l’administration..., de sorte qu’on respire