ForsideBøgerNapoleon 1er Et Son Temps

Napoleon 1er Et Son Temps

Forfatter: Roger Peyre

År: 1888

Sider: 885

UDK: 910

Editor Firmin-Didot et Cie

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612 NAPOLÉON I". Mais les autorites de l’École de Méziéres l’empéchérent d’exposer sa découverte, ne voulant pas que l’étranger put en profiter. Ce ne fut que quinze ans aprés, qu’U put divulguer son secret dans son enseignement å l’École normale. Le premier Traité ile Geometrie descriplive ne fut publié qu’en l’an VII. La reconnaissance nationale aime surtout ä voir dans Carnot le patriote infati-o-able et le grand stratégiste qui a repoussé la coalition de notre territoire. Mais ses ou vrages mathéinatiques, Essai sur les machines (1787), Réflexions métaphysiques sui le calcul infinitesimal (1797), sa Géométrie de position (1803), son Essai sur les transversales lui assurent une place éminente dans l’histoire des Sciences. En mécanique, un théoréme porte son nom. La mécanique, qui est, avec l’astronomie, la plus importante des apphcations de la géométrie aussi bien que de l’analyse, avait eu son théoricien général dans Lagrange. Mais son successeur å l’Institut, Poinsot, peut étre mis sur le méme rang que lui. En effet, on peut donner le nom d’homme de génie ä celui qui, des 1804, dans ses Éléments de statique, exposait le premier la théorie des couples, et élucidait de méme, par des méthodes de la simplicité la plus imprévue, les problémes jusque-lå les plus obscurs de l’application des forces, dans sa Théorie générale de Téquilibre et du Mouvement des systemes (IMS). Poinsot ne faisait que se rendre justice, lorsqu’il disait dans la préface de la seconde édition. de sa Statique : « On aura lien de se convaincre que la considération des couples n’est pas celle d’un. cas singnlier, mais d’un élément essentiel qui manquait ä la mécanique. » Aussi la postérité le place-t-elle au-dessus de Poisson, que son Traité de mécanique (1811) fit cependant entrer a l’Institut å 1 age de vingt-deux ans, en 1812. Constructions NAVALES. — Les grands progrés que nous venons de signaler dans les mathématiques eurent la plus heureuse influence sur les diverses branches de l’art des ingénieurs. Sané, le Vauban de la marine (1740-1831), continuait å créer les divers types des båtiments de guerre f rang ais, supérieurs å tout ce qu’on avait fait avant lui, tant pour la marche que pour la facilité de la manæuvre. Les étrangers recon-nurent cette supériorité en adoptant les modéles de Sané, qui prévalurent partout jus-qu’au temps ou la marine ä vapeur fut substituée å la marine å voile. Déja Hubert (1781-1845) se montrait son émule, et avait commencé la série de ses nombreuses inventions pour simplifier et perfeetionner le travail des ateliers. Génie militaire. — A la fin du dix-huitiéme siécle, le marquis Marc-René de Mon-talembert avait dépensé presque toute sa fortune å l’inipression et å la grayure de son ouvrage : la Fortiftcation perpendiculaire, ou l'Art défensif supérieur d Toffensif (177G-96, onze volumes in-4°) (l).Ily proposait des tracés nouveaux, fort différents des tracés de Vauban. Carnot l’appela auprés de lui pendant la Revolution, ainsi que le Chevalier d’Argon, pour s’éclairer de leurs lumiéres. Lorsque Carnot lui-méme composa, sur l’invitation de l’Empereur, un Traité de la défense desplaces (1809, 3e éd. 1812), il reprit plusieurs des idées de Montalembert. Il soutient comme lui que la défense a (1) Montalembert, qui s’était présenté å l’Institut en 1797, se retira, lorsqu’il apprit qu’il avait pour concurrent le général Bonaparte. Il mourut trois ans aprés, en 1800.