ForsideBøgerNapoleon 1er Et Son Temps

Napoleon 1er Et Son Temps

Forfatter: Roger Peyre

År: 1888

Sider: 885

UDK: 910

Editor Firmin-Didot et Cie

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G22 NAPOLEON I« tances extérieures (climat, topographie). C’est å l’école de Montpellier qu’est due pour la plus grande part cette heureuse transformation. Avec les grandes guerres du temps, Fig. 258. — La Victoire et la Renommee. Peint par F. Gérard. Musée du Louvre. le champ d’expérience ne manque mal-heureusement pas aux chirurgiens. La Chirurgie militaire est d’ailleurs ä la hauteur de sa tåche, avec Desge-nettes, Percy, Larrey. Larrey vul-garisa l'usage des appareils inamovi-bles pour les blessures, méthode connue des Arabes, mais oubliée en Europe jusqu’ä Moscati. Plusieurs des chirurgiens qui se placérent au premier rang dans l’enseignement ou la pratique de leur art sortaient du service médical des armées, comme Lisfranc (1) et Delpech. Depuis la mort de Desault, la Chirurgie fran-gaise, outre les noms que nous avons cités, s’honorait de ChauSSIER, de Dubois, de Bouchet, qui, pour ne pas qnitter Lyon, sa ville natale, refusa d’étre médecin de Napoléon. Boyer, premier Chirurgien de l’Empereur, et Pelletan, montraient par leurs ou-vrages qu’ils étaient aussi bons théo-riciens qu’habilespraticiens. Mais, des la fin de l’Empire, ils avaient un rival dans Dupuytben (1777-1835), qui, å l’åge de dix-huit ans, était nommé prosecteur å l’Ecole de santé, et en 1801 chef des travaux anatomiques de la Faculté de médecine. L’art vétérinaire était représenté par Philibert Cha- Bert, directeur de l’école d’Alfort, et par Huzabd, membre de l’Institut depuis 1795. La pharmacie avait profité des progrés de la chimie; avec Deyeux et Parmentier, tons deux membres de l’Institut, avec Cadet de G-assicourt, également de l’Institut, et son frére Cadet de Vaux, avec Labarraque, avec Boüdet pére et fils. (1) Le tombeau de Lisfranc, au cime tiere Montparnasse, est un des beaux monuments funébres de Paris.