ForsideBøgerNapoleon 1er Et Son Temps

Napoleon 1er Et Son Temps

Forfatter: Roger Peyre

År: 1888

Sider: 885

UDK: 910

Editor Firmin-Didot et Cie

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VIEN. — ÉCOLE DE DAVID. 635 Greüze (1725-1805), assistent au debut del’Empire; mais ils ont perdu la vogue. Les principøs plus sévéres que Vien (171G-1809) a oherché ä faire prévaloir, son éléve préféré, David, les a déja fait triompher et son succes rejaillit sur son vieux maitre, qui devient membre du Sénat des 1799, puis commandeur de la Légion d’honneur, et comte de l’Empire. L’école de David regne alors sans conteste; sa rivale, l’école de Regnault, s’inspire des ménies doctrines. Le goüt public penche de ce coté, c’est lå une suprématie volontairement acceptée et n’ayant rien de tyrannique. Quel que soit le jugement qu’on porte sur l’æuvre de David, il a eu le mérite de rendre a la peinture frangaise trois qualités qu’elle semblait abandonner, le sentiment du style élevé, la conscience dans l’exécution, l’étude patiente des formes. Si, par haine Fig. 266. — Le cheval du Trompette. Par Horace Vernet. de l’å pen pres, il tombe dans la sécheresse, si la recherche parf ois artificielle de la grandeur lui fait négliger les sujets modernes et fait trop souvent de ses tableaux des bas-reliefs et de ses personnages des statues peintes, il n’cn a pas moms rendu å notre école des services qu’on ne reconnait pas assez aujourd'hui. Les grandes æuvres de Gé-ricault et de Delacroix lui-méme seraient difflcilement explicables au sortir de Boucher, si la peinture frangaise n’avait été soumise ä la sévére disqipline de D avid. Rappelons-nous que Paul Véronése passa une partie de sa jeunesse å copier les estampes d’Albert Durer et de Lucas de Leyde, et n’oublions pas, d’autre part, que ce n’est pas en face de l’antique, mais devant la gråce souveraine du Corrége, å. Parme, que David fut comme illuminé, comprit tout ce qu’avaient de faux les gråces maniérées de Boucher et resolut de ramener l’art ä une méthode plus sévére et plus digne de son röle. David avait l’habitude de dire : « Soyons vrais d’abord, beaux ensuite ». C’est, en somme, ce maitre qu’on a voulu representer, å la suite de trop de plates imitations, comme le coryphée de la convention académique, c’est lui qui a ramené nos peintres å l’étude de la nature et å la simplicité. On n’osa plus « casser une jambe avec gråce », on se