ForsideBøgerNapoleon 1er Et Son Temps

Napoleon 1er Et Son Temps

Forfatter: Roger Peyre

År: 1888

Sider: 885

UDK: 910

Editor Firmin-Didot et Cie

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 656 NAPOLEON Ier. recommandable, comme le montre sa Leda, du Louvre. Mais on aurait tort de juger de la critique artistique de son temps d’aprés les ouvrages cités plus haut. Elle est mieux représentée par G-uizot {Salon de 1810), le peintre Taillasson {Observations sur quélques grands peintres'), Quatrejiére de Quincy {V Architecture égyptienne comparée d T architecture grecque, le Jupiter Olympien, Dictionnaire Æ architecture, etc.), Emeric David, qui donna des notices au Musée francais de Laurent et Robillard ainsi qu’å la Biographie universelle, et a traité avec compétence de sujets se rappor-tant ä peu pres å. toutes les périodes de l’histoire de l’art {Recherches sur l'art du statuaire, Eloge du Poussin, etc.). Dans le Traité de la peinture de Paillot de Mon-• tabert, ouvrage immense qui coüta ä son auteur trente ans de travail, une partie importante est consacrée å la critique des æuvres des maitres. Vers la fin de l’Empire, on commenjait å s’occuper en France de la lithoghaphie, invention recente de 1’Allemand Senefelder, qui avait fait ses premiers essais ä Munich (1805). Ch.de Lasteyeie, dont l’intelligente et active Philanthropie arendu tant de services ä notre Industrie et ä notre agriculture, alla en 1812 étudier le procédé auprés de Senefelder lui-méme et établit la premiere imprimerie lithographique ä Paris. En 1802, un Fran§ais nommé André avait pris un brevet pour un procédé ana-logue å celui de Senefelder. On ignore s’il avait eu connaissance des travaux de l’in-venteur allemand. Une des premieres lithographies qui aient été faites en France est une Sainte Famille par Bergebet, en 1808, et ce n’est qu’å partir de 1815 que ce nouvel art produisit des æuvres importantes. Mais le public s’était baucoup occupé de ce nouveau procédé, et c’est en essayant de l’appliquer å des plaques métalliques que Nicéphoke Niepce eut l’idée de demander å la lumiére elle-méme de joner le role de dessinateur et de graveur. Les premieres expériences en ce sens, qui devaient aboutir å la merveilleuse invention de la photographie, datent de 1813. Sculptube. — La sculpture franjaise ’continuait ä occuper le premier rang en Europe, malgré Canova, Thordwaldsen et leurs émules, par la variété, l’originalité et l’abondance des æuvres qui gardent toujours le Sentiment du style conservé dans les sujets les plus élégants. Lå, la réaction classique avait été moins brusque, car, par sa nature et par la force des traditions de notre école, la sculpture, au temps méme de Boucher, ne pouvait subir complétement l’influence des peintres de boudoir. Les glorieux survi vants de l’école de la fin du dix-huitiéme siécle, Julien, Pa-jou, Houdon, et au second rang, Clodiox, Dejoux, Foucou, Delaistre, Boizot, Bridan, restent les chefs de la nouvelle école. Houdon, le plus illustre peut-étre, aprés avoir représenté Voltaire et Washington, pouvait encore reproduire les traits de Napoléon. La génération qui les snit n’a pas dégénéré avec Roland, Deseine, Caktellier, Moitte, Bosio, Dupaty, Lemot, Stouf, Chaudet, Ramey, et, au-dessous d’eux, Gois, Lemire, Milhomme, Callamard, Jaoques-Edme Dumont, Auguste Taunay, frére du peintre, etc., et d’autres se préparent å marcher sur leurs traces : Cortot obtient le prix de Rome en 1809, David (d’Angers) en 1811, Rude en 1812, Pkadieu en 1813, Petitot en 1814, Rajiey le fils en 1815. La colonne Vendöme, les bas-reliefs de la cour du Louvre, décorant l’étage qui fut