ForsideBøgerNapoleon 1er Et Son Temps

Napoleon 1er Et Son Temps

Forfatter: Roger Peyre

År: 1888

Sider: 885

UDK: 910

Editor Firmin-Didot et Cie

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6G0 NAPOLEON I». attaché, depuis 1800, Mme Jaquotot, qui porta la peinture sur porcelaine ä sa perfection et n’hésita pas å copier les plus belles ceuvres de Raphael. Le minéra-logiste et géologue Bbongniart, fils de l’architecte de ce nom, avait été nommé, en 1800, directeur de la manufacture de Sévres et y créait, en 1806, le premier musée céramique que Ton ait vu en Europe. Les deux fabriques privées les plus remarquables alors par la pei’fection de leurs produits étaient celle qu’avait fondée Olivier, en 1805, au faubourgSaint-Antoine et cellede Dihl, au boulevard du Temple, Verkerie. — La verrerie frangaise s’était relevée depuis le Directoire. Baccarat, fondée en 1765 par M8rde Montmorency-Laval, évéque de Metz, et Antoine Renault, avocat au parlement, conseiller du roi, receveur des bois et domaines de Nancy, eut pour directeur Renault jusqu’en 1806. Mais la fabrique qui pour, la verrerie d’art, était alors la plus célébre, avait été fondée en 1797 par O’Reilly, dans le quartier des Invalids. On y faisait des verres graves ou sculptés en relief qui rivalisaient avec les plus beaux produits des fabriques anglaises. La fabrique de Tourlaville, ä Cherbourg, ne coula plus de glaces ä partir de 1806 et ne fit plus que de la verrerie commune. Ce n’était pas que le commerce des glaces eilt diminué en France, mais Saint-Gobain avait absorbé toute cette Industrie. Architecture. — L’architecture, sous l’Empire, ne valut pas les autres arts du dessin. Les architectes du dix-huitiéme siede avaient montré qu’ils savaient varier leur talent suivant l’æuvrc qu’ils avaient ä faire. Il suffit de rappeler l’hötel de Salm (palais de la Légion d’honneur), la place de la Concorde, les anciennes barrieres de Paris, qui montrent que les artistes les plus gracieux savaient aussi rechercher et trouver au besoin la grandeur et la simplicité de lignes. II y avait bien eu exagération dans la surcharge des ornements et les lignes trop brisées et confuses, mais l’abus de la pé-riode suivante ne fut pas moins grand dans un autre sens et donne å la plupart des monuments de ce temps un air d’uniformité qui est souvent un contresens. Ce goüt exchisif pour l’antiquité plus ou moins bien comprise contribua å rendre le gouver-nement et le public trop indifférent ä la destruction méthodique des chefs-d’æuvre de l’architecture nationale par la Bande noire, cette association barbare qui s’était formée en 1797 pour démolir les vieux chåteaux et les vieilles églises pour en vendre les matériaux. O’est alors que farent détruits Marly, Chantilly, l’Abbaye, Saint-Martin de Tours (1.802), etc. De plus, si nos architectes n’eurent pas tort de s’inspirer de l’antique, ils imiterent trop exclusivement l’art romain, qui est déjå, en grande partie, un art d’imitation, au lien de remonter å la source pure de Fart grec. ronné par la Victoire. Parant exposa, en 1812, une autre table en porcelaine faite «par ordre de S. M. ». Elle était consacrée å Alexandre et å douze héros de l’antiquité. Au centre, la figure du conquérant macédonien. Les frises qui l’entourent représentent : la Défaite de Darius, Alexandre au temple de Jupiter Ammon, le Triomphe d’Alexandre, Miltiade ä Marathon, Thémistoclefaisant embarquer les Athéniens avant Salamine, Annibal franchissant les Alpes, Mithridateprend sous sa protection un officier romain, César re-fuse de voir la tete de Pompée, Trajan couronne Parthamasius roi des Parthes, Constantin explique ä son armée la vision de la croix, Septime Sév'ere soumet les Bretons, Auguste ferme le temple de Janus, Pompee rel'eve le roi Tigrane agenouillé d ses pieds et lui rend sa couronne, Continence de Sclpion, Péricl'es donne des ordres pour les bätiments d’Athenes. Il est å peine besoin de faire remarquer l’intérét d’allusion que présentent les sujets choisis pour cette commande officielle.