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NAPOLEON Ier.
la mort de Soufflot. Poyet éleva, en 1808, la f^jade du cöte de la Seine du Palais-Bourbon, devenu. palais du Corps législatif; Vaudoyer appropria å sa nouvelle destination le college des Quatre-Nations, devenu palais de l’Institut.
A la téte des architectes frangais, se placent alors Percier et Fontaine (1762-18.53), éléves d’Antoine Francois Peyre, membre comme son freie, Marie-Joseph, de 1’Académie d’architecture. Percier et Fontaine s’étaient rencontrés ä Rome, et de-puis travaillérent presque toujours ensemble; leurs principales æuvres sont l’aro de
Fig. 285. — Fauteuil et lavabo exécutés pour l’Impératrice Marie-Louise, (l’apres les dessins de Prud’hon.
triomphe du Carrousel, la restauration et l’achévement de la cour du Louvre et des Tuileries, le bel escalier aujourd’hui détruit du Musée (1).
La décoration Interieure. — L’ébénisterie. — Leur influence s’étendit å toute l’oinementation. intérieure des habitations (2). Ils ont dirigé la décoration uon settlement des palais nationaux, de la grande galerie du Louvre et des appartements impériaux des Tuileries, notamment de la salle des Maréchaux, mais de plusieurs habitations privées (l’hotel de Mme Eécamier, par exempJe). Les orfévres, les ébénistes travaillaient d’aprés leurs dessins. On. a trop médit de l’art décoratif de l’Empire. Nous reconnaissons toute son infériorité sur le style Louis XVI, si pur, si varié et si
(1) Napoléon aimait le grand, non seulement dans les constructions, mais dans les jardins. Iln’ai-mait pas les jardins anglais, qui continuaient d’étre åla mode. « Ces petits lacs, la plupart dutemps sans eau, ces petits rochers en miniature, ces petites riviéres immobiles, toutes ces niaiseries sont des caprices de banquier. Mou jardin anglais å moi, c’est la foret de Fontainebleau, et je n’en veux pas d’autres.»
(2)Voir Percier, Recueil de décoratlons intér teures.