ForsideBøgerNapoleon 1er Et Son Temps

Napoleon 1er Et Son Temps

Forfatter: Roger Peyre

År: 1888

Sider: 885

UDK: 910

Editor Firmin-Didot et Cie

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706 NAPOLEON I”. anéanti sans (intervention personnelle de Murat. Les lanciers russes, repoussés dans une charge, se retournent sur les deux cents voltigeurs parisiens, qui, seuls entre les deux armées, se retirent, en conibattant, sur un terrain entrecoupé de buissons et de crevasses et, å coups de fusil, mettent en fuite les lanciers. Napoléon, qui les apercevait, s e-crie devant Narbonne : « Ce sont des enfants de 1 aris! Allez leur dire que je les ai vus et qu’ils ont tous aujourd hui mérite la cioix de la Legion d’honneur. » Le prince Eugéne, Murat et Lobau attaquérent vivement (avantgarde russe, qui se replia derriöre la Loutchesa. Napoléon, comptant sur une bataille pour le lenclemain, fit cesser 1 attaque. Barclay s était battu pour donner å Bagration le temps de le rejoindre; mais, appre nant, le 27 au soir, sa retraite sur Smolensk, il partit dans la nuit sans laisser aucun indice qui put faire connaitre sa route. L armee frangaise entra dans Vitepsk et n’y trouva que quelques Juifs; on les questionna inutilement, on essaya vainement toutes les routes, on dut s’arréter épuisé. Napoléon tint conseil; tous les géneraux fuient d’avis de s’arréter. « Eli bien, dit Napoléon, jem’arréte ici: je veux m’y reconnaitre, y rallier, y reposer mon armée et organiser la Pologne; la Campagne de 1812 est finie, 1813 nous ven-a ä Moscou, 1814 ä Saint-Pétersbourg. La guerre de Russie est une guerre de trois ans. On fera une guerre d’affranchissement au lien d’une guerre d’invasion; on appellera la Lithuanie et une partie des Polonais å l’indépendance, on soulévera meine les provinces du sud pour en tirer des Cosaques. L’armée frangaise sera nourrie par ceux qu’elle aura affranchis ». L’Empereur comptait si bien alors passer une année ä Vitepsk qu’il songe ä faire venir des acteurs de Paris pour l’hiver. 11 écrit ä un administra-teur : « Songez å nous faire vivre, nous ne ferons pas la folie de Charles XII. » L’Empereur avait espéré qu’Alexandre lui enverrait de nouvelles propositions de paix; quand il voit le silencedu Czar, 1 impatienee le saisit et il oublie ses résolutions. Le nom de Moscou l’obséde : il s’enharditåconsidérer l’idée d’une marche sur cette ville; penché sur ses cartes, il examine les routes, se reléve, erre dans ses appartements, passe d’un objet å, l’autre sans s’arréter å aucun. Enfin il se décide. Berthier, Lobau, Caulaincourt ne cachent pas leur opposition å son prajet. Duroc