ForsideBøgerNapoleon 1er Et Son Temps

Napoleon 1er Et Son Temps

Forfatter: Roger Peyre

År: 1888

Sider: 885

UDK: 910

Editor Firmin-Didot et Cie

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720 NAPOLEON Ier. en quatre jours ; on en mit six. Un brillant combat oii 18.000 Franco-Italiens, sous le prince Eugfene, repoussérent 50.000 Busses, nous donna la ville et la plaine. Mais nous avions perdu 4.000 hommes, et 7 géné-raux, parmi lesquels Delsons, et Kutusof s’était établi sur un plateau å l’entrée clesforéts, avec 126.000 hommes et 700canons; il nous bar-rait lesroutes del’ouest etdusud-ouestsurMedynetKalouga. A Malo-Jaroslawetz, Napoléon tint conseil. Murat, comme toujours, proposa de charger; Bessiéres en détourna 1’ Empereur, qui se décida å battre en retraite. Davout fut d’avis de passer par Medyn et Smolensk, « sur un sol fertile, une route vierge, nourriciére, grasse, dans des villages encore clebout, par le chemin le plus court ». Mais, sur la nouvelle d’un petit engagement avec les Cosaques, et sur l’avis presque una-nime de ses généraux, Napoléon se décida pour la route de Mojaisk, la route du nord, et eet ordre lui cofita tant, qu’il s’évanouit en le don-nant. Il sentait tout le danger qu’il y avait å. reprendre une route épuisée déjå par le premier passage de l’armée, mais il avait perdu sa confiance en lui-méme. Au moment ou les Frangais i’eculaient, Kutusof se retirait justement vers le sud, malgré l’Anglais Wilson qui le pressait de livrer bataille. Kutusof pensait qu’il valait mieux faire å l’ennemi « un pont d’or » pour se retirer que de compromettre l’armée et 1’empire avec elle. « Napoléon ne fuit-il pas? disait-il; pourquoi l’arréter, le forcer å vainere? Le temps suffit contre lui • de tous les alliés de la Russie, l’hiver est le plus sur; il faut attendre son secours. )) Ses trou-pes se hatérent, encombrant le passage. Napoléon aurait pu les écra-ser, mais il ne songeaitplus qu’å regagner la France. Le 26 octobre, la retraite commenga. A Vereia, l’Empereur fut rejoint par Mortier, qui venait de Moscou; il n’en était sorti qu’au dernier moment, apres avoir fait sauter le Kremlin. En rejoignant Napoléon, Mortier lui amena Wintzingerode, qu’il avait fait prisonnier, et que les Cosaques reprirent en Lithuanie. Napoléon fut obligé cle protéger sa retraite, de la méme maniére que les Russes avaient combattu son invasion; il incendia les villes. Le 28 octobre, on fut å Mojaisk, qu’on dépassa aussitöt en abandonnant une partie