ForsideBøgerNapoleon 1er Et Son Temps

Napoleon 1er Et Son Temps

Forfatter: Roger Peyre

År: 1888

Sider: 885

UDK: 910

Editor Firmin-Didot et Cie

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778 NAPOLEON Ier. tralitédela Suisse. Mais Metternich n’eut aucune considération pour ces scrupules et fit marcher Bubnapar Genéve tandis que Schwartzenberg franchissait le fleuve å Båle. Bubna envaliit la Franche-Comté et la Bourgogne, qui se soulevérent contre les envahisseurs, et s’empara de Dole et de Salins. La présencé d’Augereau, qui n’avait que 5 å 6.000 hommes, l’obligea cependant å ralentir sa marche. Le centre de l’armée de Boheme passa par Neufchätel, Besannen, Dijon, poussant devant lui Mortier, qui recula jusqu’å Troyes. Une partie de l’aile droite fut détachée aux siöges de Huningue et de Belfort. Le reste passa les Vosges et battit a Saint-Dié le maréchal Victor, qui dut se replier sur Nancy, ouil rejoignit le maréchal Ney, puis derriere la Meuse. L’armée de Silésie passa ]e Rhin entre Mannheim et Coblentz, laissa un détachement assiéger Mayence et s’avanga sur Metz en poussant devant eile Marmont, qui rejoignit å Saint-Dizier Ney, Mortier et Victor (23 janvier 1814). L’armée du Nord, comprenant seulement les corps de Bulow et de Wintzingerode, sous le commandement en chef de Bernadotte, avait secondé l’insurrection de la Hollande, passé ]a Meuse, forcé le général Decaen åévacuer Berg-op-Zoom, Bréda, Willemstadt. Napoléon avait remplacé Decaen par Maison qui, avec 12.000 hommes, tint la Campagne entre Anvers et Bruxelles, tandis que Carnot organisait la dé-fense de la premiöre de ces deux places. Macdonald, qui défendait le territoire compris entre la Meuse et ]e Rhin, chassé successivement par Wintzingerode de Nimégue, Cologne, Namur, vint se replier sur Chålons et garder la Marne. Napoléon n’avait pas cru d’abord que les alliés feraient une Campagne d’hiver. L’invasion le surprit au milieu de ses préparatifs cle guerre. Énvoyantde toutes parts reculer ses lieutenants, ilquitta Paris, le 25 janvier 1814, aprés avoir remis, dans une réunion solennelle, sa femme et son fils sous la protection des officiers de la garde nationale de Paris, et confié la régence a Marie-Louise et å un Conseil dont les membres devaient malheureusement manquer d’énergie et d’initiative. Alors commen^a la plus mémorable, peut-étre, des campagnes que nous presente l’histoire müitaire, ou l’on vit Napoléon, avec des forces