ForsideBøgerNapoleon 1er Et Son Temps

Napoleon 1er Et Son Temps

Forfatter: Roger Peyre

År: 1888

Sider: 885

UDK: 910

Editor Firmin-Didot et Cie

Søgning i bogen

Den bedste måde at søge i bogen er ved at downloade PDF'en og søge i den.

Derved får du fremhævet ordene visuelt direkte på billedet af siden.

Download PDF

Digitaliseret bog

Bogens tekst er maskinlæst, så der kan være en del fejl og mangler.

Side af 994 Forrige Næste
784 NAPOLEON I8r. dire, ne voulut pas låcher prise qu’il n’eut conduit ce général å l’Em-pereur. Il le lui remit de sa main, et Napoléon le décora. » Par cette victoire, l’armée de Silésie se trouvait coupée en deux. Sacken revenait en toute liäte de la Ferté sur Montmirail. Blücher avait donné Fordre au général York, qui se tenait å Chåteau-Thierry, de lui porter secours; en meine temps, il appelait å lui les corps de Kleist et de Längerem qui se trouvaient å Chålons. Mais, avant qu’il eüt pu concentrer ses troupes, Napoléon avait écrasé Sacken å Mont-mirail et lui avait fait perdre 4.000 hommes et 26 canons (11 février). Victoire compléte, mais chérement payée. A un moment ou Napoléon nianquait d’officiers pour dresser les reerues que lui envoyaient les depots, il en perdait plus de quarante dans cette seule bataille. Le général York, accouru trop tard, ne put que recueillir les débris du corps de Sacken, avec lesquels il se replia sur Chåteau-Thierry. L’en-nemi essaya en vain d’arréter Napoléon en avant de cette ville. Il fut culbuté, obligé de l’évacuer et de se replier sur la route de Fismes (12 février). Napoléon laisse la poursuite a Mortier et aux paysans exaspérés : il faut «qu’il rejoigne en toute håte Marmont, chargé seul de retarder la marche de Blucher å Etoges .et Ver-tus. Marmont avait été obligé de reculer jusqu’å Vauchamps. Blucher coniptait bien l’écraser, lorsque, le 14 au matin, il reconnut la présence de Napoléon. Il ordonne aussitöt de battre en retraite sur Chålons, mais il est poursuivi avec tant de vigueur qu’il perd 10.000 hommes et 20 canons. « Le prince Auguste de Prasse, Kleist, Kapsewicz, Blucher lui-méme, dit encore Ségur, n’ont un instant pour refuge que quelques buissons sous lesquels ils se dérobent a nos sabres. C’est un fait que tous ces chefs eussent été pris sur place et que peut-etre la France eüt été sauvée par cette charge, si la nuit et les hasards d’une mélée aussi confuse ne les eussent pas cachés å la vue de nos cavaliers victorieux! L’excés du désordre les préserva. » Blucher atteignit enfin Chålons, ou il rallia les corps de Sacken et d’York. En six jours, l’armée de Silésie avait perdu 40.000 hommes et 100 canons; mais elle recevait des renforts de l’armée du Nord,