ForsideBøgerNapoleon 1er Et Son Temps

Napoleon 1er Et Son Temps

Forfatter: Roger Peyre

År: 1888

Sider: 885

UDK: 910

Editor Firmin-Didot et Cie

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ITALIE. — PAYS-BAS. — PYRÉNÉES. — PLAN DE NAPOLEON. 795 de l’armée de Boheme. Le Ier mårs, ces meines Autrichiens qui avaient proposé l’armistice signérent le traité de Chaumont. Par ce traité, qui fut le fondement de la Samte-Alliance, les coalisés s’unissaient pour vingt ans et s’engageaient å ne pas faire de paix séparée. Malgré tous ces avertissements, Napoléon fit répondre aux coalisés qu’il ne traiterait que sur les bases de Francfort. Le congrés de Chåtillon, qui avait été prolonge du 10 au 18 mårs, fut dissous le jour nierne. Napoléon avait congu un plan qui devait avoir, pensait-il, des resultats décisifs. Il s’agissait de se jeter entre les armées coalisées et le Rhin, en ralliant toutes les garnisons qui pourraient le rejoindre, et de menacer avec 100.000 hommes au moins la base d’opération des alliés. Il était probable que les alliés reviendraient précipitamment sur leurs pas, et, s’ils avaient l’audace de continuer leur marche vers Paris, il les écraserait entre son armée et cette ville, dont il attendait une ré-sistance acharnée : « Je suis plus prés de Munich, disait-il, qu’ils ne le sont de Paris )). Les nouvelles qu’il recevait des autres théåtres de la guerre, sans étre tres rassu-rantes, lui laissaient cependant le temps d’agir. En Italie, les 78.000 Autrichiens qui se trouvaient en face des 38.000 soldats du prince Eugene, sur l’Adige, avaient pris l’offensive, lorsqu’ils avaient été sürs de la trahison de Murat. Eugene s’était replié sur le Mincio et avait repoussé victorieusement, le 18 février, la tentative faite par l’ennemi pour l’en débusquer. Un détachement, envoyé sur la rive droite du Pö, avait méme battu les Napolitains å. Parme. Dans le nord, le général Maison avec quelques milliers d’hommes faisait une guerre défensive « qui excita l’admiration de tous les militaires ». Carnot défendait toujours Anvers. Un corps d’armée anglais avait éprouvé un échec grave devant Berg-op-Zoom. Il était parvenu ä entrer dans la ville par surprise avec la connivence des habitants. Mais le général Bizanet, qui n’avait que 2.700 hommes de garnison pour défendre une place qui en aurait exigé 12.000, ne se troubla point, rallia ses soldats et reprit la ville en tuant å l’ennemi 1.500 hommes et en lui faisant 2.500 prisonniers! Sur les Pyrénées, Wellington, maitre du col de Maya, avait attendu cependant que Pampelune et Saint-Sébastien fussent tombés entre ses mains pour envahir la France. Soult profita de ce répit pour renforcer son armée des conscrits des Pyrénées, et re-prendre l’offensive contre l’armée de Wellington en franchissant le col d’Ibagnetta, mais il fut battu en voulant enlever de front le plateau de (ytibiry, que le général Clauzel conseillait de tourner. Wellington franchit la frontiére, et, aprés un com-bat sur le flane de la montagne de la Rhune, il rejeta Soult sur la Nive, dont la vallée fut pendant un mois le théåtre de combats continuels. Soult, menacé d’étre