Monuments Scandinaves Du Moyen Age
Avec Les Peintures Et Autres Ornements Qui Les Décorent
Forfatter: N. M. Mandelgren
År: 1862
Sted: Paris
UDK: Folio 72(48)Mandelgren, N.M.
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11.
Extrait des Annales archéologiques de Didron aine, t. XVI, p. 383 (1836).
Monuments Scandinaves du moyen Age, etc., parM. Mandelgren, cahier
grand in-folio, contenant en huit planches lithographiées, dont trois en
couleur par notre imprimeur M. Hangar-Maugé, la Monographie de
l'église de Bjeresjoe en Scanie. Une feuille de texte en donne l’histoire et la
descripiion en français. Celle église est romane ; chez nous, elle daterait
du xiii1' siècle. Ce monument est de petite dimension; c’est une chapelle
ayant un porche que surmonte un clocher, une nef de deux travées, un
chœur de deux Iravées également, et une abside d’une seule. Malgré des
dégradations nombreuses, des peintures fort importantes décorent les
murs de celte petite église. Ces peintures ont un caractère byzantin plus
marqué que chez nous, sans douteà causedes influencesrussesetgrecques ;
elles sont fort curieuses, et montrent que l'art chrétien du moyen âge a
visité les contrées les plus reculées et les plus déshéritées. Des plans,
coupes, élévations et détails de constructions et d’ornemenlalions, com-
plètent celte monographie si importante pour l’histoire de l'art religieux.
M. Mandelgren dit qu’il fera un travail semblable sur les autres monu-
ments du moyen âge en Suède. Nous joindrons nos vœui à ceux de
MM. Kugler et Oirers(de Berlin), Benjamin Webb, secrétaire de la Société
ecclésiastique de Londres, Hœjen (de Copenhague), Manderstrœm et
Émile Hildebrandt (de Stockholm), pour que ce projet se réalise sans re-
tard et sans interruption. Il importe que la Suède soit enfin connue
comme nous connaissons l’Angleterre, l'Allemagne et la France.
Didron aîné.
12.
.Académie royale des arts de Dusseldorf.
A Monsieur Mandelgren.
Monsieur ,
L’Académie, en vous remerciant vivement de ce que vous l’avez mise à
même, par votre envoi, de porter un jugement sur votre ouvrage concer-
nant les antiquités Scandinaves du moyen âge, saisit avec plaisir l’occa-
sion de vous assurer de l’intérêt le plus vif qu’elle porte à vos recherches
et à la publication des monuments importants de votre patrie durant celte
période, et vous exprime son sentiment sur la manière si remarquable avec
laquelle vous la mettez à exécution.
L’Académie royale des arts,
Le directeur, E. Bendeman. Le secrétaire, H. Weicman, prof.
Dusseldorf, 8 janvier 1860.
13.
AJoNsiEcn,
Différentes circonstances indépendantes de la lettre dont vous avez
honoré la Société des artistes de Dusseldorf ont retardé la réponse que la
Société m'a chargé de vous faire en son nom.
Votre ouvrage, intitulé Monuments Scandinaves du moyen âge, dont
vous avez envoyé la première livraison, ne peut être que vivement appré-
cié par tous ceux qui se livrent à l’étude des arts du moyen âge, de leur
origine et de leur développement.
Jusqu'ici lo nord de l’Europe a été peu étudié sous ce rapport; c’est
donc un grand service que vous rendez à l’histoire de l’art, que de lui
frayer la route des pays Scandinaves, dont les peuples ont eu dans un
autre genre tant d’influence sur la destinée des nations européennes.
Les dessins composant votre première livraison me semblent offrir des
ramifications étendues de l’art clérical, qui, à celte époque, à fait adopter
de toute la chrétienté le style naïf et cependant uniforme, dont les va-
riations légères, selon les localités et les matériaux employés, présentent
une étude intéressante. On découvre souvent dans ees monuments des
relations directes, quoique lointaines, et des affiliations incontestables,
que l'histoire explique. C'est ainsi que je trouve, dans les peintures re-
produites par vous, une grande ressemblance avec les peintures murales
découvertes dans la basse Allemagne, dont j’ai eu le bonheur de voir de
très anciens spécimens, avant toute restauration, dans des églises de vil-
lages en Westpbalie; l’exécution même, dont vous faites mention, tiw paraît
être la même. 11 est très probable que les relations commerciales du nord
de l’Allemagne avec les pays Scandinaves étaient si étroites du xme au
xvie siècle, par l'intermédiaire de la grande Hanse, qu'il faut y chercher
la cause de cette ressemblance des efforts artistiques de ces deux pays.
Quant aux ornements, ils ont un élément Scandinave très prononcé, qui
se fait remarquer dans des œuvres récentes de même origine, et plaît
par une espèce de beauté sauvage originale.
L’exécution de vos planches no laisse rien à désirer Les dessins, aussi
bien que le coloris, ont un caractère de vérité incontestable.
Je serais très content si cello appréciation véridique peut contribuer à
vous encourager dans une entreprise difficile, mais très méritoire, et je
vous prie, Monsieur, d’agréer l'assurance de ma considération très dis-
linguée.
Herman Becker,
Peintre d’histoire.
Dusseldorf, 12 juillet 1859.
A Monsieur Mandelgren, peintre.
L’appréciation ci-jointe est écrite par M. Herman Becker au sujet de
l’ouvrage commencé par M. N. Mandelgren, et intitulé Monuments Scan-
dinaves au moyen âge. Nous autorisons M. Mandelgren à la publier, en
souhaitant que son entreprise si méritoire trouve, chez tous les artistes et
amis des arts, l'intérêt qui lui est dû sous tous les rapports.
Le secrétaire de la Société des urtisles (classe des peintres),
C. E. Boettcher.
Sceau.
Dusseldorf, 14 juillet 1859.
14.
♦ Paris, limai 1858.
(Extrait.)
Ministère d’Etat. — Beaux-arts.
Monsieur, j ai l’honneur de vous annoncer que M. le Ministre d’État
vient d’acquérir, sur ma proposition et au compte de son ministère.........
exemplaires des A/onuments Scandinaves du moyen âge, dessinés et publiés
par vous.
Agréez, Monsieur, l’assurance de nia considération distinguée.
Le chef de la division des beaux-arts.
De Merceï.
15.
Paris, JJ) mai 185 8.
Institut impérial de France. — Académie des beaux-arts.
Le secrétaire perpétuel de l’Académie certifie que ce qui suit, est extrait
du procès-verbal de la séance du samedi 8 mai 4 858 :
Lo secrétaire perpétuel informe l’Académie qu’un artiste suédois,
M. Mandelgren, qui lui a été adressé par notre savant confrère M. Garcin
de Tassy, désire communiquer à la compagnie un ouvrage sur les Anti-
quités Scandinaves, dont la publication, commencée à Copenhague, va être
continuée à Paris. M. Mandelgren est introduit, et donne communication à
l’Académie de cet ouvrage, qui se compose d'une suite de nombreux des-
sins coloriés. Les uns sont des plans, des coupes, des élévations d’églises
répandues sur le sol de la Suède, et dont quelques-unes remontent au
xuic siècle; d'autres sont faits d'après les peintures qui décorent ces mo-
numents. Ces dessins, exécutés avec une véritable conscience d’arlisie,
excitent chez les académiciens un sincère intérêt.
M. Mandelgren reçoit, par l'organe de M. le président, les remer -
menls de la compagnie, et ses félicitations pour le dévouement qui l'a
porté à entreprendre sa curieuse collection, fruit do douze ans de voyages
et de travaux.
Certifié conforme,
Le secrétaire perpétuel,
F. Halévy.
16.
Lettre que M. J. Ingres, de l’institut, a adressé à l’auteur, après avoir
examiné le carton contenant tous les dessins à publier.
Mung, 9 septembre 1858.
Monsieur,
Il y a peu de temps que j’ai reçu votre lettre du 14 juillet, étant absent
de Paris depuis plus de deux mois ; mais, quoique bien tardivement, je
désire vous assurer de toute l’admiration que m’a causée votre bel ouvrage ;
il est resté profondément gravé dans ma mémoire, et je ne puis assez vous
féliciter du grand talent et des soins qu’il témoigne.
Cette histoire de l’art suédois, liée à la nôtre, est du plus grand intérêt
et de la plus belle exécution.
Avant vos laborieuses recherches, qui se doutait que la Suède ras-
semblât un si grand nombre de monuments de cette époque de l’art
dans le style religieux et profane? Certes, les autres pays ne me parais-
sent pas plus riches, et je vous félicite, Monsieur, de nous avoir fait con-
naître ces nombreux trésors, et je vous adresse de nouveau mes sincères
compliments sur la manière dont vous avez exécuté tous ces dessins : elle
est vraie, naïve, -intelligente, et par cela même toujours énergique et ori-
ginale, ce qui en fait vraiment une œuvre admil-able.
Je ne suis pas étonné, mais bien affligé de ce que vous avez parfois ren-
contré des gens qui ne vous ont pas rendu la justice que vous méritez
comme artiste et comme archéologue pour une œuvre qui peut devenir une
gloire pour vous et pour votre pays. Du reste, c'est malheureusement le
sort de beaucoup de vrais et dignes artistes, qui comme vous, Monsieur,
ont sacrifié une partie de leur vie pour marcher résolùment dans une voie
de conscience et de conviction.
Mais j’aime à penser que l’on vous rendra enfin justice, et que vos tra-
vaux persévérants seront appréciés et placés au rang qui leur est dû.
Quanta moi, Monsieur, je me ferai toujours un devoir et un plaisir de
reconnaître votre grand talent dans teutes les occasions qui me seront
offertes d’en rendre témoignage.
Veuillez, Monsieur, excuser le relard de cette lettre, et me croire, avec
la plus haute estime, votre dévoué serviteur,-
J. Ingres.
17.
Maison de l’Empereur. — Direction générale des Musées impériaux.
Paris, Louvre, le 12 janvier 4859.
Monsieur,
J’ai l’honneur de vous informer que ('Empereur a daigné agréer la dédi-
cace de l’ouvrage que vous publiez sous le titre de Monuments Scandinaves
du moyen âge, etc., et jo vous prie de recevoir, Monsieur, l'assurance de
mes sentiments très distingués.
Le directeur général des Musées impériaux,
intendant des beaux-arts de la maison de l’Empereur,
Comte de Nieuwerkebke.
18.
Livres d'art.— Les Monuments Scandinaves du moyen dge, avec lespeintures
et ornements qui les décorent, dessinés et publiés par JJ. Mandelgren.
Un peintre suédois, M. Mandelgren, a entrepris, sur l’histoire de l'art
dans les régions du Nord, un livre qui doit avoir pour nous tout l’intérêt
d’une révélation. De longs voyages en Suède ont permis au savant artiste
d’étudier et de dessiner avec fidélité les fresques nombreuses qui décorent
les églises, et qui pour la plupart ont été exécutées par des peintres incon-
nus, à partir du xin0 siècle jusqu'au xvi'. Un grand et beau livre in-folio
est consacré par M. Màndelgren à la reproduction de ces peintures et à
l’élucidation des questions diverses que soulève leur histoire. Les procédés
de la chromo-lithographie ont permis à l’auteur de faire reproduire les ori-
ginaux avec toute l’exactitude de leur coloration propre. Le style en est
étranger. Il a moins de roidetir, plus de naturel et une certaine désinvol-
ture aisée, quelquefois même maniérée , mais l’accent est fort, le caractère
saisissant, et dans les sujets familiers les costumes sont tout à fait curieux.
Les deux premières livraisons de ce précieux ouvrage nous font pénétrer
dans les églises de Bjeresjœ en Scanie, de Rôda (Golhie occidentale) et
d'Edshuk, l'un des plus anciens monuments religieux de l’évêché de
Wexioe. Les peintures qui décorent ces églises ne sont pas toutes de la
même époque. Les unos datent du un' siècle, les autres sont de 1323 et
de 1494. En étudiant ces naïves compositions, on peut suivre progressive-
ment la marche d’un art qui s’est développé en dehors des influences gé-
nérales, qui, en raison même de son isolement, est marqué d’un cachet plus
original et plus étrange. Les sympathies les plus intelligentes ont accueilli
la publication entreprise par M. Mandelgren. Les savants d’Allemagne ont
déjà fait fêle à ce livre, si nouveau pour eux comme pour nous. Les en-
couragements des artistes les plus distingués ne pouvaient manquer à
l’auteur qui, parmi de récents témoignages d’approbation, est heureux de
compter celui que lui adresse M. Ingres.
Charles Blanc,
Ancien directeur des beaux-arts.
(Gazelle de1} beaux-arts publiée par Cliarla« B'anî, à Paris,
le l" novembre 1859, i. IV, livr. 21, p. 190-91.)
19
Journal le Messager du 30 janvier 1859 (Bibliographie).
Ce n'est pas seulement en France, mais aussi dans tout le reste de
l'Europe que les études et les recherches archéologiques sont devenues de
mode. La Belgique, l’Angleterre, l'Allemagne, se sont mises à fouiller à la
fois les manuscrits, les vieux châteaux, les églises, et, en même temps
que chez nous, on y a retrouvé des fresques disparues, des tapisseries en-
fouies, des danses des morts à demi effacées.
Ce mouvement scientifique est même allé plus loin. Le voilà pour le
moment en Suède, et un peintre distingué de ce pays, archéologue zélé,
chercheur infatigable, M. Mandelgren, publie aujourd’hui en France les
monuments de sa patrie, accompagnés des peintures et ornements qui les
décorent.
Donner ces détails, c'est monlrer l’utilité de l'ouvrage et dire suffisam-
ment quel est son intérêt. Au resle, voici une lettre qui le dit beaucoup
mieux que nous ne saurions le faire. Elle est adressée à l’auteur par
M. Ingres.
Nous ne sommes pas surpris que l’Empereur ait accepté la dédicace de
ce livre, et que le gouvernement français se soit placé à la tête des sous-
cripteurs.
Achille Jübinal,
Auteur des Anciennes tapisseries historiques.
20.
Extrait d’une lettre du Trésor royal de Suède.
A M. Mandelgren, artiste.
Conformément à la résolution du Trésor royal, le secrétaire soussigné
prévient M. Mandelgren que Sa Majesté, par sa gracieuse lettre du 29 dé-
cembre 1860, a assigné à M. Mandelgren une somme de............ pour l’ac-
quisition de.... exemplaires de l'ouvrage intitulé : Monuments Scandinaves.
B. Johansson.
Stockholm; chancellerie du Trésor royal, 25 février 1861.
21.
Extrait du rapport de la Commission de l’Académie des beaux-arts
de Saint-Ferdinand, à Madrid.
La Commission chargée d’apprécier l’œuvre que l'artiste suédois,
M. N. M. Màndelgren, publie à Paris sous le titre de Monuments Scandi-
naves du moyen âge, vient de terminer son examen. Considérée comme une
page nouvelle des annales de l’art, l’œuvre de M. Màndelgren nous four-
nil des données d’une grande valeur, relativement aux constructions en
bois d’une contrée fort peu connue des architectes des pays méridionaux.
A l’époque où l’art, dans toute la chrétienté, se montre plus uniforme, il
prend un caractère exceptionnel chez les populations rurales de la Scandi-
navie. Nous étions loin de soupçonner qu'elle possédait des églises aussi
richement décorées que nous les montre l'infatigable activité de M. Man-
delgren. Outre l'étrangeté de la structure, cette décoration variée mérite
l’élude qu'appelle l'artiste suédois sur des monuments si peu connus, et
explique bien l’affection avec laquelle il s’est employé à les faire connaître.
Qui aurait pu deviner que ces églises renfermaient une telle profusion de
peintures, d'ornements, de représentations symboliques?
L'exécution artistique ne mérite que des éloges pour l’exactitude con-
sciencieuse qui s’y montre. Et en somme, la Commission est d'avis que l’A-
cadémie se doit d’encourager, pour sa part, la louable et généreuso entre-
prisedeM. Màndelgren, en souscrivant à l'ouvrage Monumentsscandinaves.
Adopté par l’Académie dans la délibération générale du 4 2 août 1860,
Madrid, 31 juillet 1860.
Le secrétaire général,
Eog. de la Camaha.
22.
Très illustre Monsieub,
Dans la séance générale du 9 septembre dernier, l’Académie florentine
des beaux-arts, voulant vous donner un témoignage d'estime pour vos in-
signes mérites artistiques, vous a élu membre honoraire. J'ai, en consé-
quence, le plaisir de vous transmettre le diplôme et de me déclarer votre
très dévoué.
Le secrétaire,
Paolo Emiliens Güidici.
Académie des beaux-arts’de Florence, le 14 septembre 1861.
Illustrissime signore Màndelgren, pittore.
23.
Très illustre Monsieur,
L’Académie pontificale romaine a été très reconnaissante du don que
vous avez bien voulu lui faire de votre ouvrage sur les Monuments Scandi-
naves du moyen âge. Cet ouvrage est sous tous les rapports d'une très
haute importance, et il fait honneur à votre talent, à voire perspicacité et
à voire zèle, en faisant principalement connaître les arts qui, à une époque
très reculée, flétrissaient dans un pays très peu connu, par ces motifs, des
littérateurs et des artistes de l’Europe occidentale. En vous rendant donc de
très vives grâces d’une si grande courtoisie, et en vous félicitant en outre
d un travail d un si grand mérite, je crois que vous voudrez bien agréer le
diplôme de l’Académie romaine, qui, dans la réunion du 20 de ce mois,
vous a élu à l’unanimitä son membre honoraire.
Je vous prie de me croire, avec des sentiments pleins d’estime, Mon-
sieur, votre très dévoué et très obéissant serviteur,
Rome, 29 décembre 1861.
Antonio Sarti, président.
Bon, secrétaire perpétuel.
24.
Académie impériale et royale des beaux-arts.
Votre Excellence,
L’Académie des beaux-ar(s de Vienne, dans la séance du 16 octobre,
en prenant note dø la communication que Votre Excellence a daigné me
faire parvenir, m’a autorisé d’exprimer à Votre Excellence les sentiments
d admiration que les travaux persévérants de l’auteur de l'ouvrage publié
sous le titre : Monuments Scandinaves du moyen dge, méritent sous tous les
rapports. Certes, il faut avoir un grand dévouement pour l’art en général,
et particulièrement concernant la partie de l'étude archéologique, en s’at-
tachant à une entreprise qui se borne à un petit nombre d'élus qui en sa-
vent apprécier la valeur.
L Académie, conformément au jugement qui a été porté sur cette publi-
cation consciencieuse par les capacités archéologiques et artistiques d'une
valeur incontestable pour l’auteur, éprouve le besoin de se joindre à ces
témoignages favorables au succès de travaux reconnus comme précieux
pour la perfection de 1 histoire des beoux-arts du moyen Age (16 même,
elle se propose d’augmenter la collection de sa bibliothèque en s’engageant
comme souscripteur de l'édition entière.
. En priant Votre Excellence de vouloir communiquer à l’auteur le résultat
de 1 enquête qu’il avait désirée, j’ai l’honneur de faire remettre à Votre
Excellence les livraisons que j’avais été autorisé d'exposer au jugement de
1 Académie, et' de me croire, avec la plus haute estime, votre dévoué ser-
viteur.
N. Rühm, directeur.
Vienne, 19 octobre 1861.
A Son Excellence M. le chevalier Fréd. Duo, envoyé extraordinaire et mi-
nistre plénipotentiaire de Suède et de Norvège près la cour de Sa
Majesté impériale et royale d'Autriche, grand-croix de plusieurs or-
dres, etc., etc.
25.
Manich, le 28 octobre 1861.
A M. Màndelgren, peintre suédois,
Nous avons reçu pendant les vacances les trois premières livraisons do
vos Monuments Scandinaves du moyen dge, si intéressants, et les avons
montrées au nouveau conseil. L’Académie est très reconnaissante de votre
œuvre si parfaite, qui ouvre un nouveau champ à l’histoire de l’art. Vous
reproduisez avec fidélité et soin l’originalité, l’individualité des peintures
copiées par vous.
Agréez, Monsieur, l’expression de la haute considération dont votre
œuvre nous remplit pour vous ; nous espérons pouvoir en attendre la suite.
Le directeur, > Le secrétaire professeur,
W. Kaulback. ( •) Carrière.
26.
Académie royale des beaux-arts d’Anvers.
Anvers, ie 25 janvier 1862.
Monsieur,
Le corps professoral de l’Académie royale des beaux-arts à Anvers a
examiné avec beaucoup de soin les trois premiers exemplaires du bel ou-
vrage, les ■Monuments Scandinaves du moyen dge, que vous nous avez fait
parvenir par l'intermédiaire de M. le ministre résidant de Suède et de
Norvège à Bruxelles.
Nous avons eu beaucoup de plaisir à voir en détail les pages de ce beau
travail, qui nous a offert de nombreux points de comparaison avec l’art du
moyen âge, tel qu’il s est développé dans notre pays. Vous avez compris
que l’exactitude et la fidélité devaient être les premiers mérites d’un ou-
vrage d’archéologie. Cette fidélité historique, jointe au fini et à la splen-
deur de l’exécution, fait des Monuments Scandinaves un des ouvrages d'ar-
chéologie les plus remarquables qu’il nous ait été donné d’examiner.
Nous sommes convaincus qu# votre belle entreprise rencontrera partout
l’approbation et le succès dont elle est digne, et nous vous prions, Mon-
sieur, de recevoir l’assurance de notre considération la plus distinguée.
Le secrétaire, (Sceau ) ^irecteur,
Gustave Rempemebs. ' A. de Keïser.
A M. Màndelgren, artiste peintre, à Paris.
27.
Extrait d’une lettre adressée à M. Màndelgren par M. Rafn.
Monsiecr,
La Société royale des antiquaires du Nord, désirant vous donner un té-
moignage de son estime pour l'intérêt que vous portez aux antiquités du
Nord, vous a nommé à l unanimilé, dans sa séance d’aujourd'hui, membre
de celle Société, et vous envoie le diplôme ci-joint.
Copenhague, Sociélé royale des antiquaires du Nord,
le 6 décembre 1861.
C. C. Rafn.
28.
MINISTÈRE D’ÉTAT. --- SECRÉTARIAT GÉNÉRAL. --- MONUMENTS HISTORIQUES.
A vis de la Commission sur la publication ayant pour titre:
Monuments Scandinaves, parM. Mandelgren.
Paris, le S2 avril 4861.
Monsiecr,.
Conformément au désir que vous m’avez exprimé, j’ai mis sous les yeux
de la Commission des monuments historiques les premières livraisons de
votre publication sur les monuments Scandinaves.
La Commission a examiné cet ouvrage avec un vif intérêt ; elle en fait
le plus grand cas, et considère qu’il ne laisse rien à désirer sous les rap-
ports de la conception eide l'exécution. La reproduction des peintures mu-
rales qui décorent les monuments que vous avez reproduits ont une grande
importance, el offrent des spécimens d’un haut prix pour l'histoire de la
peinture décorative au xve et au xvt0 siècle. Toutefois la Commission a
exprimé le regret que cette belle publication ne comprit pas des monuments
plus anciens, tels que ceux du xh” siècle, dont l'étude, comparée avec nos
constructions nationales, aurait beaucoup d’attrait pour les artistes et les
archéologues.
Espérons que votre beau talent vous mettra à même de compléter plus
tard l’œuvre que vous avez entreprise, et qui marque honorablement votre
place dans le monde des artistes.
Recevez, Monsieur, l’assurance de ma considération distinguée.
Le ministre d’État :
Pour lo ministre et par autorisation :
Le conseiller d’Etat, secrétaire général,
Aüg. Marchand.
A. M. Màndelgren.
PARIS. — IMPRIMERIE DE L. MARTINET, RUE MIGNON, 2.