Rapport géneral de la section francaise

— 78 - Constance aussi solennelle, ma grande Sympathie pour ce people laborieux. Un nouveau lien, le percement grandiose du Simplon, vient s’ajouter å Lous ceux qu out créés les intéréts aussi bien que le sentiment entre Ies deux pays cl sur lesquels se fonde I’amitié cordiale et indestructible dela Suisse et de ritalie. L æuvre inerveilleuse que nous inaugurons aujourd’hui sera un des facleurs les plus puissants de la richesse économique de nos pays ; saluons avec reconnaissance ceux qui ont jeté les bases de cette æuvre impérissable cl ceux qui ont su la realiser. Je bois å voire santé, Monsieur le Präsident, å celle du Conseil federal cl a la prospérité croissanle du peuple siiisse. Le soir le Roi offrait un banquet au Conseil federal dans la gare de Domodossola, superbement décorée de lapisseries des Gobelins. Le Roi el, le President de la Confederation s’y étaient rendus dans deux trains somptueusement décorés, el le Roi y avail regu de la Société Brandl, Brandau el Gie un joli coffret conlenanl dix-huif gemmes trouvéespendant les Iravaux. S. M. A ictor-Emmanuel I li prononga ces paroles en ilalien : II ni est (res agréable de saluer sur le territoire ilalien le magistrat supreme de la lorte Suisse dans celle occasion vraiment heureuse, parce que la dale de 1’inauguration du tunnel du Simplon resiera élernellement memorable dans 1 histoire des hardiesses humaines les plus audaeieuses. Je suis heureux que la célébration de cette victoire de la science el du travail ail trouvé unis dans leurs efforts et leurs buls deux peuples. chez lesquels I emulation dans la voie du progrés rend toujours plus solide et plus vigoureuse la conliance mutuelle. Lorsque le génie des peuples se consacre aux arts de la paix el produit des æuvres comme celle-ci, noire arne s’ouvre aux plus réconfortanles espé- rances pour un avenir plus civilisé el plus heureux de la race humaine. Je vons invite a boire, Monsieur le Präsident, Messieurs les conseillers, å I amilié pcrpéluclle de la Suisse et de l’Ilalie. M. F oirer, president de la Confédération suisse, répondit en ces termes a son royal amphitryon : Sire, y\u noin du Conseil federal, je remercie du plus profond de mon cæur ol i e Majesté pour I accueil si cordial que nous avons trouvé sur le territoire Italien. Xous, Suisses, nous conserverons toujours un souvenir agréablc de