Rapport géneral de la section francaise

Forfatter: G.-R. Sandoz, P. Dreyfus-Bing

År: 1906

Sider: 724

UDK: 061.4(100) Milano

Exposition Internationale De Milan 1906. Inauguration du tunnel du Simplon

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le plus grand, et je nie souviens aussi qu'une delegation du Conseil muni- cipal de Paris, rentrant de Liege, il y a quelques mois aussi, rapportait, de l’accueil fait å nos compatriotes, les plus grands éloges. Done, Messieurs, comme représentant du Conseil municipal, je vons adresse les souhaits de corcliale bienvenue de la Ville de Paris. Au nom de notre chére cité, de celle agglomeration, de celle concentra- tion de forces vives, de travail, de richesses cl d’mtelligence, au nom de Paris, en un mol, je porte la sanlé du President et du Comité franøais des Expositions å l Etranger. Discours de M. le Comte Tornielli. Monsieur le Ministre, Monsieur le President du Comité, Messieurs, En recevant, celle année encore, la gracieuse invitation du Comité francais pour assister ä ce beau et tres interessant banquet, je inc suis demandé d’abord si mes dix années de séjour en France ne m’auraient peut-élre pas valu un droit de cité chez vons el dans voire si estimable el estimée compagnie. Mais je me suis dit aussi qu’un sentiment de lassitude pourrail bien se manifester chez quelqu’un de vous en voyant paraitre toujours ce meine personnage venant redire ses vieilles histöires. Et comment voudriez-vous qu'il en fut autremenl, puisque c ost encore une fois (Expo- sition de Milan qui me procure l’honneurde prendre la parole au milieu de vous. L’ajournement de celle Exposition me rappelle å la mémoire le proverbe ilalien : Non o</ni mule vierte per nuocere, ce qui en fran^ais veul (lire : A quelque chose malheur est bon. Je me souviens, en eilet, Messieurs, qu’å la derniére de vos reunions ä laquelle j’ai eu l'avanlage d’assister, nos preoccupations, å nous, les Italiens, étaienl assez vives. L'Exposilion milanaise élait alörs annoncée pour 1905, et eile aurait eu, celle année-ci, une concurrenle formidable dans I'Exposi- tion de Liege. \ ous étiez, vous, Messieurs du Comité Irancais, de (aille å mener ä bonne lin les deux choses ensemble. Mais vous en étiez néanmoins vous-mémes mi peu préoccupés. Aujourd'hui la preparation, grace å vous, grace au concours amical cl bienveillanl que nous avons trouvé auprés de Louies les administrations civiles de la République, estparlaite. Le succes de la Section francaise pent, å juste litre, paraitre assure. C’esl aux inflexibles lois de la nature que nous devons cel ajournemenl. Les dil’licultés qui, ä un moment domic, out parti insurmontables, mais que la science, la ténacité el le genie humain onl vaincues, retarderent d’une année le percement du Simplon el, par une Ires heureuse conception de la signilication que la coincidence de 1’ouverLure de la grande voie interna-