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Lioiiale et de l’Exposilion milanaise doit avoir, cette féte <lu travail aélé, elle
aussi, retardée.
Il y a, Messieurs, entre tout cc qui esl destine å ouvrir les debouches au
commerce, å favoriser, faciliter et rendre sures les communications interna-
tionales et l’æuvre des expositions, un lien qu’il ne laut pas méconnaitre.
On a répété souvent queles Expositions ne soul plus que de grandes foires
mondiales. Si méme elles n’étaient que cela, elles auraient encore leur
raison d’etre et leurulilité, puisqii elles contribueraientä léchange des pro-
M. .lean Hollande, Trésorier de la Section fran^aise.
duils cl å cc mouvenient économiqute des diflerenls peuples entre eux qui
lacilitent et consolident les rapprochements inlerrialionaux. Mais laissez-moi
vons dire que les resultats obLenus par les grandes Expositions ne doivent
pas étre regardés sous un angle si étroit.
Pendant mon adolescence, j ai visité la premiere grande Exposition de
Paris. Elle suivait de pres celle du Cristal Palace ;i Hyde Park. On n avail
pas besoin alors de regarder le drapeau sous lequel on se trouvait pour
recon na il re la nationalilé de la Section que I on visitait. La production de
chfic|U6 |)<iys fivait, pour amsi dire, une pliysionomie ii;ilion<ilc iticilc ti
reconnaitre dans les étalages des exposants.