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Lorsque les Italiens ont eu l’idée de faire une Exposition, ils ont simple*
ment dit qu’ils voulaient célébrer le percement du Simplon ; tout le monde
v a vii avec moi un symbole de la nécessité de renverser les barrieres qui
existaient au nord de l’Italie, de rapprocher les peuples, non seulement au
point de vue materiel, mais encore au point de vue des idées. La pioche et
l’idée constituent les deux mote urs de l’activité humaine ä noire
i
M. Maurice Estieu, Chef des Services administratifs
de la Section fran<?aise, ancien Trésorier du Comité fran<?ais
des Expositions å l’Étranger.
époque, el Ton peul dire que, s il est des conquétes utiles, ce ne soul pas
celles que Foil fail par les armes, ce sont celles que Ton fait par les idées,
par les chemins de fer, par tons les moyens qui rapprochent les homines.
C’est lå, Messieurs, ce qu’a voulti célébrer le grand people italien; c'esl ä
eetle belle manifestation pacifique que nous allons nous associer.
.le bois å la santé du Comité l’rancais des Expositions ä l’Étranger, ä la
santé du Comité exécutif italien, et, plus spécialement, de ceux de ses
membres qui ont bien voulu venir parmi nous pour que, lorsque nous irons
sur le sol de ce beau pays que nous connaissons et que nous aimons Lous
nous n’ayons pas seulement le plaisir dy revoir des monuments que nous
avons déjå admires, mais pour quenous ayons égalementla joie d’y relrouver
des visages amis.
Je bois, Messieurs, aux exposants fran?ais qui vont se rendre ä Milan et