Rapport géneral de la section francaise

— 168 — commissaire general frangais a I'Exposition de Milan, el Francois Gondrand, president de la Chambre de commerce frangaise a Milan. Extrait du Discours de M. Bei.lan. Messieurs, Au nom du Conseil municipal de Paris, au nom de la population pari- sienne tout entiére, j’ai 1’honneur de vous souhaiter la bienvenue dans noire maison commune, clans noire Hotel de \ ille, oil se refletent exacte- ment, avec ses défauts el sesqualités, les sentiments du peuple de Paris. Mais celle maison donne aussi asile au cæur de Paris, et c’est au nom du cæur de Paris que nous vous adressons aujourd hui nos væux les plus sympathiques. Depuis quelque temps, nous avons eu la bonne fortune de voir passer ici tin grand nombre de chefs d Etats, qui soul venus allirmer oHiciellemenl les sympathies de leurs nations pour la nation francaise. Nous sommes heureux <l y recevoir, de temps å autre, des délégués qui n'ont pas un caracté re aussi officiel, mais qui cepenclant représentent aussi directement, aussi iidelemeht les sentiments d’amitié de nos voisins. Paris, vous le voyez, se trouve dans 1’obligation de prendre part au grand mouvement pacifique international qui haute aujourd hui tons les esprits sages. Nous sommes liers, Messieurs, du role que nous sommes appelés a jouer de ce fait, et chaque i'ois que nous ouvrons largemenl les portes de celle maison ;i des amis de la France, ä des amis de Paris, nous le faisons, comme c’est le cas en ce jour, avec tout notre cæur. Quant ä vous, Messieurs les Délégués de 1 Exposition de Milan, nous vous devons aussi des remerciements, avant la lettre, pour les preuves <1 amitié que vous nous avez données, et pour le désir que vous avez manifeste de voir la Section francaise briller chez vous d’un éclat qu’on s’est pin ;i lui reconnaitre jusqu ici. Aussi n’esl-ce pas l’intérél qui nous a guides, mais bien noire Sympathie quand nous avons répondu ä voire appel par un oui empressé et cordial. Lorsque, an niois d’aout dernier, j‘ai eu 1’honneur d’enlreren négociation avec vons, au nom du Comité francais, j’ai Lrouvé le terrain si bien prepare que j’ai pu rapporter le maximum d’heureux resultats å ceux qui m avaient confié celle agréable mission. Ces sentiments parlagés, croyez-le bien, sont un sur garant, Messieurs, du triomphe de votre entreprise. Cette Exposition,que vous aviezeon^ue comme un petit bijou, esl devenue, par la poussée naturelle des choses, et surtout sous 1 impulsion des nations qui onl voulu concourir cl luller sur ce champ de bataille pacifique, est devenue, dis-je, une grande Exposition. Vous avezdu l’élargir el lui donner plus (Tampleur en lui consacrant autour de son cadre primilil tons les terrains qu on a bien voulu vous conlier.