Rapport géneral de la section francaise

Forfatter: G.-R. Sandoz, P. Dreyfus-Bing

År: 1906

Sider: 724

UDK: 061.4(100) Milano

Exposition Internationale De Milan 1906. Inauguration du tunnel du Simplon

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Side af 807 Forrige Næste
— 172 - Du peste, l’Italie n’oublie pas qu’en 1859 la France a verse son sang pour olle, puisque chaque année, sur Ies champs de bataille de Montebello, de Palestro, de Magenta ou de Sollerino, je vois s'y manifester la reconnais- sance du people ilalien etj y entends jouer la Marseillaise, ce qui veut due . Vive la France ! Messieurs, je leve mon verre non settlement a I’union de la France el de 1'Italie, mais aussi ;i la Belgique, noire amie, dont sou représentant vienl, lout ä l’heure, de faire entendre des paroles si généreuses. Cette réunion se tenninait a l’Opéra, dans des loges offertes par le Conseil municipal, et M. Pedro Gailhard, directeur de notre Académie nationale de Musique, leur en lit visiter Lous les details. Quelques jours plus tard, le Comité francais recevait de Milan cette depeche : 13 décembre, 7 h. 25 ni. Delegation Comité exécutif réunie å Milan profondément touchée accueil magnilique fraternel rccu pendant sejour a Paris, remercie du loud du cccur vous, Monsieur le Präsident, voire Comité, tons ceux qui le comblérent d’attentions inoubliables. Signe Cm velli, Belgiojoso, .I acini, Manusardi, Ottolengiii, Soragna. De son colé, le Commissaire general prolitail de Louies les occa- sions pour signaler les avantages du rapprochement dc la brance et de l’Italie. A l’une des premieres receptions auxquelles il ful conviéå Milan, avant rouverturedel’Exposition, ilportaitå l’entente franco-italienne un toast dont nous extrayons les passages suivanls : Messieurs, En me trouvant au milieu de vous, je me demande ce qui doit me réjouir le plus : ou des avantages materiels que nous espérons recueillir en parti- cipant å votre grande Exposition, ou des bienfaits moraux qui résulteront pour nous de la collaboration élroite de deux grands pcuples issus <1 une méme souche et ayant les mémes aspirations vers le beau el le bien. Vos palais ne sont pas encore terminés, mais je les achéve en imagination je les revets des plus riches parures, je les vois leis qu ils seront dans quelques semaines, remplis des produits les plus precieux... Et ces images passent et repassent devant mes yeux enchanlés. Mais toute celle satisfaction laisse place en mon åme å des sentiments de contentement plus profond el d espérances plus haules. Il me semble qu en montrant ce que pcuvent leurs artistes, leurs ingénieurs, leurs industriels, la France et l’Italie vont inaugurer un nouvel épanouis- sement du génie, fait de clarté et de lumiére, particulier aux races latines...