Rapport géneral de la section francaise
Forfatter: G.-R. Sandoz, P. Dreyfus-Bing
År: 1906
Sider: 724
UDK: 061.4(100) Milano
Exposition Internationale De Milan 1906. Inauguration du tunnel du Simplon
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Il vous a dit ((tie Paris avail des défauts, il faul en conclure quo la France
en a aussi.
On la juge souvent mal å I’Etrangerparce qu’on ne regarde qu’å la surface,
cl qu’on y lit des ueuvres qui se plaisent plutotå décrire nos défauts que nos
qualités.
Elle a, selon (adage, « mauvaise tete et bon cæur ». J'espére, Messieurs,
({tie vous pourrez vous en apercevoir bientot el que vous conserverez surtoul
le souvenir de cede seconde qualité.
Aprés le lunch qui prolongea la réception et fut suivi d’une visile
des salles å l’IIotel de Ville, M. Bcllan prononga le toast suivant:
Permettez-moi, Messieurs, de reparer un oubli. Je vous ai parlé tout ä
i’heure des manifestations de Sympathie qui out été échangées depuis quel-
que Lenips entre nos deux pays. Laissez-moi vous rappeler le nom d’un
homme qui a été pour beaucoup dans ces manifestations : M. Gondrand,
president de la Chambre francaise de commerce de Milan. II a été tin des
plus grands artisans, le meilleur peut-etre, du rapprochement entre la
France el 1’Italie.
Sos compatriotes lui en conserveront une reconnaissance, je ne dis pas
éternelle, puisque nous ne le sømmes pas nous-mémes, mais une recon-
naissance qui durera toute leur vie.
Quand les homines de cæur s'occupent d une lache noble et utile, c ost
bien étonnant s’ils ne la menent pas jusqu’au bout, jusqu a la realisation
complete.
Permettez-moi done de boire å M. Gondrand el d’associera son nom celui
de MM. Marcel Jozon el Maguin, commissaire general et president de la
Section francaise de Milan; de M. Ancelot, president du Comité I’rancais des
Expositions, sans oublier noire secretaire general, Koger Sandoz, qui présida
la Commission d’etucle de 1’Exposition de Milan.
M. Gondrand répond cn ces termes :
Messieurs,
Permettez-moi de prendre la parole pour remercier M. Bellan, syndic du
Conseil municipal do Paris, des paroles aimables qu’il vient de prononcer ;i
mon égard.
Oui, j’ai peut-etre fait quelque chose quand des nuagesséparaient la Erance
de I Italic; oui, coniine president de la Chambre de commerce 1‘raneaise de
Milan, ] ai lait lout ce qui dependait de moi pour rapprocher les deux nations,
et cola de concert avec quelques bons aims cjin m’ont suivi.
Aujourd’hui, nous sommes arrives au but, e'est-a-dire a l union des deux
peuples qui se soul aiinés, qui s’aiment et qui s'aimeront toujours.
Entre deux nations sæurs, il ne doit pas y avoir de rivalités; ce qui appar-
lienl a I’une appartient égalemenl ä l’autre, rien ne doit les separer.