Rapport géneral de la section francaise

(1) Gazette des Beaux-Arts, 1902, t. II, p. 506 M. Pantalini d’inventions qui accusent unprogrés décidé et portent en soi le signe non equivoque d’iiiie ére de relévement. « 11 s’en faul quo la participation de la France autorise de sem- blablcs conclusions, el quelque dépit vons vient å voir triompher de la sorte l’aveuglement on l’indifférence. La Gazelle n’a eu garde de celer de quelle maniére la France s’était déconsidérée å Turin (1). Si rude qu’ait été 1’averLissement, il est demeuré lettre morte. J’enlends bien que d’autres nations, el non des moindres, oflrent le spectacle des monies errements. N’étaient les poteries de Pilkington et les reliures de Chivers, nul ne conserverail le sou- venir de la section anglaise. L’Allemagne se borne, de son colé, å montrer une suite d’appartements aniénagés par le proiesseur Olbrich ; la manifestation, encore que lonte personnelle, est assez caractéristique pour presenter, å sa I agon, une synthése des efforts d’outre-Rhin. Chez nous, rien de tel: aueune idée d’ensemble, aueune ainbitiQ.ii de donner noire inesure ; des lavis rappellent bien qu’il échul aux Plumet etaux Bonnier, aux Lavirolte et aux Sauvage, d’engager 1’architecture dans des voies ignorées et glorieuses, mais le palais banal qu’occupe la France a un Italien pour auteur; en franchissait-on le seuil, les arts d’application se présentaient dans le pire désordre cl la pire confusion ; å peine un ameublement de M. Maurice Dufrene éveillait la conscience des dons propres å notre race ; pour le reste, ce n’élaient qu’objets clisseniblables, eulassos péle-méle dans les vitrines, au caprice du hasard. Il n’y aurail, point d’excuse åse désintéresser plus longtemps desemblables questions oil noire bon renom estenjeu; si les ressources suffisantes lont vra imen I défaut. mieux vant déeliner å l’avenir Louie invitation aux Expositions universelles; une abstention voulue, décidée en pleine connaissance de cause, n’a point de quoi inspirer la honte ; ce qui est pen (ligne, c’est d intervenir dans des conditions d inicriorité librenienl acceptées, c’est de compromeltre son crédit par une representation fåeheuse <[ui constitue presque, au regard de l’étranger, un aveu de déchéance. « Malgré un parallelisme d’aspirations explicable par ceci que l’Aulriche el la France professent la meme recherche de 1 elegance,