Rapport géneral de la section francaise
Forfatter: G.-R. Sandoz, P. Dreyfus-Bing
År: 1906
Sider: 724
UDK: 061.4(100) Milano
Exposition Internationale De Milan 1906. Inauguration du tunnel du Simplon
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ralisations de la synthése, el sous l’inspiration dun patriotisme
tres entendu, M. Fierens-Gevaert s’est moins préoccupé de niellre
en lumiére le labour individuel que de présenter une vue d’ensemble
sur l’état et les tendances des clécorateurs belges au début du
xxe siécle. Ouelques exemples choisis rappelaient les innovations
notables qui s’étaient produites ces derniers temps dans l’art du
livre et du tissu, dans l’orféverie el la glyptique; aménagées dans
lem- entier, des pieces å destinations diverses renseignaient, mieux
qu’å Paris en 1900, mieux qu’å Turin inéme, sur les modifications
récentes apportéesdans la parure de l’intérieur, el, pour la premiere
fois, se précisait aux yeux de Fétranger l’importance du role tenu
par les Flandresdans la renaissance des industries niobiliaires. Les
salles, qu’éclairait une lumiére aux jeux savamnienl diversifies,
s’aniinaient de la presence de bronzes, de peintures, d cslampes;
loin d’offrir la froideur coutumiére aux halls d’exposilion, elles
faisaient plutot songer å quelque demeure d’amateur d art moderne
ou tout est dispose å souhait pour 1c plaisir du regard et le charme
de la vie.
« Tel est le développement attribué å l’Exposition qu’elle couvre le
Parc el la Place d’Armes, fort distants lun de l’autre, mais reliés
pour la circonstance par des moyens de communication spéciaux.
Les latitudes d’isolement individuel laissées aux nations out dis-
perse les arts décoratifs de cotés divers, ä la guise du bon plaisir.
C’est lå, {’imagine, l’objection de principe que soulévera désormais
le retour des Expositions universelles : le défaut de classification
ruine leur valeur scientifique ; il ne s’agit plus, comme å 1 origine,
d’éclairer, d’instruire, d’aviver la curiosité de l’étude : tout se
subordonne å la vanilé de paraitre el a la volonlé de satisfaire une
futile convoitise d’amusement.
« En ce qui regarde les Beaux-Arts, mille occasion de parallele
n’était offerte, les æuvres de provenance italienne se Irouvant, aux
termes du reglement, seules agréées; on entendait « niellre en
lumiére I’activité du pays sans préférence aueune d’école el de
maniére». Comment I’engagementfut-iltenu? Je ne sais. Du moins
l’affluence des envois trahissait une selection peu severe. \ ous
eussiez dit un de nos Salons de printenips, å celle dillérence pres