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qu elle ne donnait pas une idée suffisante du développemenl reinar-
quable de noire Industrie aéronautique.
Certains industriels et coimnercants frangais ont fait preuve de
quelque timidité et se sont abstenus, craignant sans doute de ne
pas trouver la recompense immédiate de leurs efforts. Néanmoins,
dans son ensemble, la Sectionfrangaise, malgré ses lacunes, iaisait
bonne figure el a conlribué a maintenir le vieux renom de 1 aéro-
nautique franeaise.
Lebénéfice de l’exposilion a été pour l’aéronaulique plutöl moral
([lie materiel.
Nous avons obtenu 12 recompenses.
La Section italienne était surloul remarquablepar les recherches
seien tifiques (lu corps des olficiers de l;i I>riyulct k^pßcicilish. Klude
des soies el vernis, essais des tissus å ballons, fabrication et
compression de 1’hydrogene de gonflement, avaienl été remarqua-
blement étudiés par les ingénieurs mililaires Italiens.
L’exposilion militaire italienne a obtenu ungrand prix.
L’exposilion des induslriels Italiens <le la Section aéronautique
était peu importante.
L’Exposition »les industriels frangais l’emportait en intéret. Les
travaux scientifiques de noire élablisscment militaire'de (Jialais-
Meudon el de ses officiers formes å l’école du colonel Renard
pouvaient soutenirla comparaison avec ceux desolficiers aérostiers
Italiens.
Paruii les expositions de nos concurrents directs, celle de 1 Alle-
magne, plus encore peut-étre quo celle de l’Italie, attestait un puis-
sant concours dc 1 Ktat. lui dehors des beaux lr«i\<uix tic 1 Institut
Royal de météorologie dynamique de Lindenberg et des appli-
cations mililaires de 1 aerostation, tres scricuscmcul éludiées, elle
avail aussi un caractére commercial. On remarquait surtout des
expositions de lissus pour l’aéronaulique, el des procédés nouveaux
pour la preparation de 1 liydrogéne, sans équivalents aillcms.
En dehors de la France, de l’Italie, de l’Allemagne, les expo-
sitions des autres pays semblaienL assez modestes. On doil signaler