Rapport géneral de la section francaise

Forfatter: G.-R. Sandoz, P. Dreyfus-Bing

År: 1906

Sider: 724

UDK: 061.4(100) Milano

Exposition Internationale De Milan 1906. Inauguration du tunnel du Simplon

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Commerce général de l’Italie. Nous ne nous proposons pas, ici, d’examiner en detail les raisons qui ontinfluésur les mouvements du commerce extérieurde l’Italie, puisque nous l’avons fait, quoique fort sommairement, plus haut ; inais nous pouvons clairement démontrei* les effets causes par 1’abandon de la politique du libre échange mise en pratique par le cointe de Cavour avant 1870. La cause officielle de cet abandon ful, comme chez nous, la dépréciation sensible des céréales, résul- tant de la concurrence américaine. Nous avons (lit cause officielle; car, an point de depart du mouvement ultra-protectionniste en Italic, on Irouve la grande influence de la ligne agraire, formée non par un agriculteur, inais par un industriel,qui n avail guéreen vuc quo la proteclion de la grande Industrie. 11 s’appuya sur la politique du temps, qui, on se le rappelle, tut cellc des loilcs dépenses militaires el publiques. Le tarif ful done réformé en 1886 el, des sa miso en pratique, il entraina la dénonciation immediate du traité de commerce iranco- italien, dénonciation dont nous examinerons plus loin et plus completement les desastreuses consequences pom 1c commcicc des deux pays. Immédiatement, suivant un travail de M. Edoardo Giretti, la moyenne des échanges annuels de l’Italie, qui éta-il alors de 2.429 millions de lire pour la période 1884 86, loinba a'2.0.>6 mil- lions de lire pour celle de 1887-91, accusant ainsi un déchet de 373 millions de lire, frappant a la fois entrees et sorties, car les premieres perdirent 10,11 °/0, tombanl de 1.412 a 1.253 millions de lire, et les secondes 12,51 °/0 de 1.006 a 903 millions de lire. Ces derniéres se trouvaient par suite encore plus éprouvées que les premieres. En 1892-98 on s’apei^ut enfin qu’on faisait fausse route. Dune part les dépenses s’arrétérent et devinrent plus regulæres, l’exer- cice 1893-94 étant le seul qui ail accuse un déficit jusqu’å present, quand auparavant ce déficit était la régle. Avec une meilleure admi- nistration cl une economic plus si ride dans les dépenses publiques, de nouveauxtraités de commerce signés avec les Etats de l Europe centrale,sous l’influence conciliatrice du Chancelier (.aprivi, vinrent