Rapport géneral de la section francaise

— 28 — un peuadoucirla rigueurdu néfasle tarif de 1886. Les budgets publics coinmencerent å accuser des boni, et les relevésdu commerce exlé- neur å remonter faiblement, quoique restant inférieurs a ceux de la periode antérieure å 1886. Gene fut en effet qu’aprés la reprise des bons rapports économiques avec notre pays, en 1899, que les écliangesne tardérent pas å reprendre le niveau anlérieur, puis ä le dépasserd’année en année. Les tableaux suivants, dressés toujours d’aprés les documents officicls italiens, montrent cl ailleurs claircment les variations presque correspondantes des bilans du budget el du commerce extérieur, pendant les periodes que nous venous de passer sommai- ierneut en revue, variations dont nous croyons avoir fail assez nettemenl ressortir Ies causes principales. RESULTATS GÉNÉRAL’X DU BUDGET DE L’ÉTAT ITALIEN Déflcit. Excédent actif. Excédent Années flnanciéres. En millions de lire. Années flnanciéres. néflcit. actif. En millions de lire 1887-88 57,1 — 1897-98 1 1 1888-89 . 230,4 — 1898-99 — 15 0 1889-90 . 23,5 1899-00 — 5 2 1890-91 . 45,7 1900-01 — 412 1891-92 48,1 — 1901-02 — 32 5 1892-93 . 9,3 1902-03 — 69 7 1893-94 58,8 — 1903-04 — 33 8 1894-95..- . 0,4 1904-05 — 47 7 1895-96 1,6 — 1905-06 — 63 5 1896-97 — 0,1 1906-07 101*8 COMMERCE SPECIAL DE L’ITALIE (ä l’exception des métaux précieux). MOYENNES ANNUELLES. Expor- Inlpor- tations. tations. Total. 1884-86, avant la Reforme douaniére de 1887 En 1,412 1,253 millions 1,016 903 de lire. 2,429 2,156 1888-91, droits nouveaux, guerre de tarifs avec la France... 1892-98. ut supra, nouveaux traités avec les Etats de l’Europe centrale 1,203 1,642 1,776 1,862 1,914 2,055 2,567 1,049 1,381 1,472 1,517 1,597 1,731 1,929 1899-1901, ut supra, nouvelle entente avec la France 1902, ut supra 2,252 3,023 3,248 1903 — 1904 — 3,379 3,511 1905 — 1906 — 3,795 4,496 11 est évident que bien d’autres causes out contribué å détei •miner le brillant essor du commerce intérieur et extérieur de 1’Ilalie, Idles le développement des cliemins de fer el les recettes croissantes Hsulliiiil de 1 emigration; nmis celles (jue nous venons d cniuncrcr soul les capitales.